Il faut croire que la sportivité affichée par le CR Belouizdad et l'USM Alger n'est pas de la poudre aux yeux. Il y a eu certes des méchants joueurs qui ont voulu faire leur petit cinéma devant leurs supporters, mais il y avait aussi une belle riposte de leurs camarades qui calmaient le jeu.
Ce fut difficile à y croire, mais ce que nous avons vu mérite bien que l'on le signale. Des joueurs voulaient ou du moins tenaient à ne pas faire instaurer le jeu, le vrai jeu celui qui draine du monde, celui qui offre le beau spectacle, cette poignée de joueurs, habitués aux perturbations ont eu pour leur compte. Ils sont en train de sérieusement s'essouffler au point de se faire ridiculiser. Echec sur toute la ligne. Ils ont été isolés parce qu'ils voulaient, les meneurs, bombaient leur torse pour cacher leur mauvais jeu caractérisé par une faible qualité technique, se retournaient contre le premier joueur à défaut d'aller vers l'arbitre pour lui signifier d'une manière brutale qu'il n'y avait pas faute. Une réaction qui permettrait de se justifier auprès des supporters qui ont compris que ce vieux jeu que la minorité de joueurs entretient, est périmé ou à deux doigts d'être aseptisé. Ils auraient tout fait pour briser cette ambiance digne des grandes compétitions mondiales. Ils n'ont pas réussi leur «travail», celui de soulever les gradins, ils se sont en tout cas frotter à une opposition d'un tout autre style. Ce fut que balle perdue. Quelle belle victoire de la sportivité de ces joueurs qui se tenaient par la main ou qui se présentaient les excuses. Quelle belle image offerte au public par la majorité de joueurs qui défendaient leur collègue adverse auprès de l'arbitre. C'est du beau spectacle que tout le monde aimerait voir et revoir. La victoire de la sportivité de samedi au 5-Juillet devrait être inscrite au tableau des grandes victoires. Supporters et joueurs ont fait de cette soirée celle des champions. Une ambiance aux couleurs des clubs, mais aussi aux couleurs de la sportivité, celle qui vient de faire échec à ceux qui ont quitté le terrain tête basse devant leur collègue, tête haute malgré la défaite des uns et la victoire des autres. Samedi, il y avait un seul vainqueur : le football, le vrai. Et l'histoire se fout de savoir si un champion s'est fait tondre ou pas. Elle se fout aussi si Chaouchi s'est une fois de plus fait chassé du terrain après avoir craché sur un joueur béjaoui. Un geste qui aurait déclenché l'irréparable, mais force est de constater que les supporters ne jouent plus à ce jeu et n'accompagnent pas les énergumènes dans leur provocation, n'était-ce l'intervention énergique de l'arbitre de la rencontre qui n'a pas hésité une seule seconde à sortir un carton rouge direct au portier mouloudéen qui s'est fait remplacer par la suite par Mohamed Amroune qui a terminé la partie dans les buts. Plus grave pour un joueur de talent, arrivé à hauteur des gradins, il fit un geste indigne des grands ('!), ce qui a soulevé la colère des milliers de supporters présents dans le stade. Ailleurs, c'est le joueur du MC El Eulma, Mahfoudi, qui s'en est pris violemment à l'un des chercheurs de balles, en lui assénant un coup de pied au tibia. Ce petit n'aurait jamais imaginé qu'un joueur puisse s'en prendre à lui. A Oran, en fin de match et après la défaite du Mouloudia face au WA Tlemcen, un triste spectacle s'est offert aux alentours du stade où des émeutes ont éclaté. La violence est le fruit d'une minorité, souvent des joueurs, qui veulent tout simplement faire plier le football, ce sport roi. Alors disons que la majorité des clubs se détache de ce cycle infernal, et opte pour l'isolement des fauteurs de troubles.
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Posté Le : 16/10/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Hichem H
Source : www.lnr-dz.com