L'exécution face à l'obésité

La justice devant les criminels, et dépravés sexuels ne badine pas. La loi du talion est appliquée dans toutes ses vertus. Celui qui préméditera un crime finira au bout d'une corde. Avec le crime, le trafic de drogue, la déraison charnelle, rien ne n'échappera à la sentence, et malheur à celui qui ose interférer. Le délictueux même s'il possède des centaines de kilo de plus qu'il en faut, ne pourra jamais échapper même s'il se ralliera avec le diable. En ce sens, il y'a lieu d'évoquer un condamné à mort obèse qui demande le report de son exécution, dans l'Etat américain de l'Ohio, au motif que son poids, au moins 218 kilos, entraînerait une longue et douloureuse agonie. Le ventru âgé de 53 ans, condamné à mort pour le meurtre d'une employée d'hôtel en 1983, doit être exécuté le 16 janvier 2013. Il explique que son obésité, la difficulté de trouver une veine pour pratiquer par injection intraveineuse, et d'autres affections risquent de poser de nombreux problèmes lors de son exécution, selon la motion déposée vendredi par ses avocats devant un tribunal fédéral. Il est aussi trop gros pour tenir sur la civière d'exécution, selon ses avocats qui expliquent que compte tenu de son état physique et médical toute tentative d'exécution lui causerait une "grave douleur physique psychologique" et entraînerait une "mort atroce et très longue". L'obésité de condamnés à mort a déjà été soulevée à plusieurs reprises. En 2008, notamment des tribunaux fédéraux avaient rejeté les arguments du condamné à mort Richard Cooey qui affirmait être trop gros pour pouvoir être exécuté par injection. Ses avocats avaient plaidé que la nourriture et le manque d'exercice en prison avaient contribué à ce problème de poids, rendant difficile une injection létale. Il pesait 121 kg pour 1,70m lorsqu'il a été exécuté en 2008.