L'excès de zèle des bus privés

Alors que leur terminus est à la place Valéro, ne voilà-t-il pas, depuis l’intensification des travaux du tramway, qu’ils ont décidé tout bonnement de raccourcir leur itinéraire, sommant ainsi les gens de descendre au niveau de Dar El Hayat. Cet état de fait est observable quasi-quotidiennement. Certes, par les travaux du tramway en cours, l’artère du boulevard Mascara a été fermée à la circulation, obligeant le trafic routier, avec ce qu’il peut comprendre de transports en commun, à emprunter des routes parallèles, tortueuses et à la voirie parfois défoncée. Toutefois, cela n’est pas une raison pour faire descendre les usagers à Dar El Hayat, les livrant ainsi à eux-mêmes, surtout en ces jours de canicule. Il faut savoir qu’entre Dar El Hayat et la place Valéro, cela fait une belle trotte. De ce fait, afin d’arriver à bon port, les usagers ne trouvent autre solution que celle d’emprunter les bus étatiques, communément appelés «ETO» mais, là encore, l’effectif de ces derniers n’est en rien conséquent. Aussi, désabusés, beaucoup d’usagers, prenant leur mal en patience, se résignent à attendre la mise en marche, dans les plus brefs délais, du premier tronçon du tramway.