L'excès de consommation de sucre dans certains pays, notamment ceux de l'OCDE, réduirait le PIB de 0,5 %, a révélé une récente étude de l'institution américaine Morgan Stanley.L'étude sur l'impact négatif du sucre, réalisée par cette institution spécialisée dans l'audit et les services financiers, a révélé que l'excès de consommation de sucre dans certains pays, notamment ceux de l'OCDE, réduirait le PIB de 0,5 %, considérant que "la santé est un facteur de croissance économique".L'étude en question s'est penchée sur les aspects nocifs de la surconsommation de sucre et les défis qui s'imposent aux décideurs et les investisseurs dans l'élaboration des stratégies de lutte contre la diabésité (diabète-obésité) ainsi que son impact sur "la croissance économique et les industries", pour évaluer les retombées à long terme.Se basant sur des simulations, l'étude montre que "la croissance économique devrait sensiblement souffrir de l'augmentation de sucre dans le monde, mais des ajustements diététiques peuvent apporter des avantages majeures tant en termes de croissance que de santé".Selon l'étude, "la consommation de sucre est en train de baisser dans les pays industrialisés (...) par contre, la consommation de l'or blanc et l'obésité sont en augmentation dans les pays émergents"."L'impact de la consommation de sucre sera visible sur le PIB, mais très différentes d'un pays à l'autre", relève l'institution Morgan Stanley."Au total, la croissance devrait perdre 0,5 point pour cent par rapport aux prévision de l'OCDE pour les 20 prochaines années", précise l'étude.La consommation globale de calories s'est accrue de 30% en cinquante ans et l'augmentation de la consommation de sucre a été liée à celle de l'obésité, même si le lien de causalité n'a pas été établi, relève la même source.L'étude, qui a précisé que le nombre d'obèses (et de surpoids) a doublé dans le monde depuis 1980 pour atteindre 2,1 milliards d'individus, souligne que l'obésité est elle-même liée à un grand nombre de problèmes de santé.Elle met également en relief le débat actuel pour la réduction de consommation du sucre, qui porte surtout sur "le caractère approprié d'une taxe sur le sucre ou sur d'autres formes d'intervention étatique"."La perception des risques du sucre reste modeste dans un contexte de faible popularité d'une taxe sur le sucre" a estimé Morgan Stanley, qui considère que les meilleurs moyens de lutter contre la diabésité, "passent par un effort de formation et par l'innovation du secteur privé"."L'industrie alimentaire et celle des boissons sont particulièrement actives sur ce plan, selon les analystes. Les exemples vont de la réduction de la taille des portions à la réduction de la teneur en sucre en passant par une meilleure information sur les emballages", a recommandé l'étude.
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Posté Le : 19/05/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Algérie Presse Service
Source : www.aps.dz