La locomotive de l'Algérie des réformes entre de plain pied dans le siècle du défi humanitaire et des valeurs démocratiques érigées, en dogme immuable, pour se consacrer à ce qui constitue le socle républicain : la Constitution de la nouvelle Algérie, fermant à jamais la parenthèse du terrorisme destructeur, et résolument tournée vers un avenir de paix, de stabilité et de progrès. Au sortir de la douloureuse décennie qui a consacré le leadership de l'Algérie républicaine et démocratique, notamment en matière de promotion des libertés fondamentales et des droits de l'Homme, le processus de refondation de l'Etat national amorce les grands chantiers prioritaires de la concorde civile et de la réconciliation nationale qui, sans conteste, constituent les bases de la stabilité et de la relance économique. Il est important de signaler que, a contrario de la feuille de route de la démocratisation imposée par le GMO des temps impériaux et des défis néo-coloniaux, le modèle algérien est l'expression de son vécu historique et des pulsations de la société algérienne revendiquant, il y après d'un quart de siècle, le printemps démocratique sauvé du désastre terroriste. Bien loin des exigences conjoncturelles, les réformes démocratiques abordent le virage décisif de la refonte constitutionnelle, annoncée par le chef de l'Etat, lors de son discours tenu le 29 octobre 2008, à l'occasion de l'ouverture de l'année judiciaire. Le coup de starter de Sellal, procédant à l'installation de la commission d'experts chargés de la finalisation du texte préliminaire, dicte le tempo des réformes scellées par le choix républicain irréversible et la mise à niveau institutionnelle. Des réformes qui avancent à grands pas pour révéler l'image de l'Algérie ambitieuse et généreuse, soucieuse de la participation la plus large des acteurs politiques et sociaux, sans discrimination aucune, dans la détermination du devenir national. Il en est ainsi du renforcement du pluralisme politique, de l'ouverture démocratique et d'une plus grande représentation féminine dans les institutions élues. Des réformes qui « profiteraient à tous les Algériens », comme le souligne le MPA de Amara Benyounés, et seraient, aux yeux de TAJ de Amar Ghoul, « le point d'ancrage des fondements de la démocratie participative ».
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Posté Le : 09/04/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Larbi Chaabouni
Source : www.horizons-dz.com