Algérie

L'ex-siège de COMAMO ira à la Sûreté



Enfin, on en arrive à l'affectation de l'imposante bâtisse qui servait de siège pour la défunte COMAMO. Ainsi, après moult hésitations, c'est le service régional des finances et des équipements (SRFE) de la Sûreté de wilaya de Constantine qui élira désormais domicile à l'endroit du siège et unité de production du matériel mobilier (ex-COMAMO), affirment des cadres de l'administration locale (DAL).

 Longtemps abandonnée à son triste sort, après avoir été un fleuron de l'industrie à Constantine, cette structure, qui a fait vivre de longues années durant plus d'un millier de travailleurs, devrait renouer à l'activité avec l'arrivée prochaine de ses nouveaux locataires.

 Mais d'ici là, on devrait dans les prochains trois mois s'atteler à la mission de réhabilitation de ses murs, tombés presque en ruines. «Des avis d'appels d'offres seront lancés pour la réhabilitation des trois blocs de l'ex-siège de la COMAMO, qui doivent faire l'objet d'aménagement en tous corps d'état, à confier bien évidemment à des entreprises qualifiées», assurent nos interlocuteurs. En tout cas, si les trois blocs sont réhabilités comme il se doit, c'est-à-dire avec l'art et la manière, car l'ancienneté de la bâtisse, qui remonte à l'époque coloniale (établissements Henry Machat), nécessite un travail d'artiste pour redonner un visage un tant soit peu conforme à l'orignal, le lieu devrait servir les activités du service régional des finances et des équipements, car non seulement l'ex-siège de la COMAMO est doté d'un bloc administration et comptabilité, mais il se caractérise aussi par ses larges espaces, qui peuvent convenir à la vocation «équipements». Cette affectation met un trait sur toutes les velléités nourries par différentes parties à propos de cet ex-siège de la COMAMO... L'espoir est vain de le revoir reprendre les sentiers de la production de matériel mobilier, comme le relançaient les revendications des syndicalistes, ou encore la mise en veilleuse de convoitises affichées discrètement par certaines parties qui veulent s'accaparer des lieux contre des sommes modiques.




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