L’ex-projet Fatia transféré, au ministère de la Défense

En jachère depuis une décennie, l’ex-projet Fatia de fabrique automobile vient finalement de passer sous la main du ministère de la Défense nationale, a-t-on appris jeudi de source responsable locale. En effet et selon la même source, les installations du projet qui s’étend sur plus de 300 hectares sur le territoire de la commune de Aïn Bouchekif, ont été cédées à l’Armée nationale populaire à l’issue d’un accord conclu entre le ministère de l’Industrie et celui de la Défense nationale.

Et selon notre source, le site repris par l’ANP servira, avec le partenariat d’un constructeur coréen, à la construction de véhicules légers tout-terrain (4x4) destinés à l’Armée nationale populaire.

Le projet qui devrait prendre forme dès le début de l’année prochaine, a indiqué notre source, est actuellement à la phase d’essai des utilités construites par le partenaire italien qui a renoncé au projet en attendant la pose des chaînes de montage. Une soixantaine de cadres et techniciens sont déjà sur place, a encore indiqué notre source selon laquelle au moins huit cents emplois issus de la main-d’oeuvre civile seront créés à l’entrée en phase d’exploitation de la fabrique placée sous la tutelle directe de la direction des fabrications militaires relevant du ministère de la Défense nationale. Des débouchés pour le marché civil de l’automobile pourraient également s’offrir au projet une fois opérationnel avec des retombées socio-économiques des plus positives, notamment sur le tissu national des PME/PMI et partant sur les emplois indirects, estimés à des centaines, qui pourraient être générés par le projet qui aura nourri pendant longtemps l’espoir réel de voir sortir des usines de Tiaret la première voiture made in Algeria.