Algérie

L'ex-président de l'association des journalistes s'explique


A la suite d'une plainte déposée par l'association des journalistes-correspondants de Khenchela, un collaborateur d'un journal régional a été condamné à deux mois de prison ferme.
Cela a bouleversé non seulement le mis en cause, M. Amri, mais également la victime dans cette affaire, M. Hakkar, l'ex-président de l'association. L'affaire remonte à l'année 2003, M. Amri a publié un article dans lequel il a porté des accusations contre les membres de l'association des journalistes-correspondants, soulevant le mécontentement du bureau de l'association qui a décidé de saisir la justice. Depuis, ce problème a été oublié par les deux parties mais non pas par la justice qui a statué à plusieurs reprises sur cette affaire en condamnant l'ex-correspondant à 2 mois de prison ferme. Pour en savoir plus à ce sujet, nous avons interrogé l'ex-président de l'association des journalistes-correspondants. «A travers la plainte, le bureau de l'association voulait à l'époque rappeler à l'ordre le correspondant, en lui expliquant que la liberté d'expression ne veut pas dire se permettre de porter des accusations à tort à l'encontre d'autrui. Avant de quitter l'association, j'ai décidé en commun accord avec les membres du bureau de retirer la plainte et j'ai instruit mon processeur de faire les démarches nécessaires auprès du tribunal. Je viens d'apprendre malheureusement que rien n'a été fait, certainement par négligence ou par oubli. Je regrette que cette affaire arrive à ce stade et je confirme aujourd'hui que j'abandonne les poursuites engagées contre M. Amri. Je saisis cette occasion pour présenter mes excuses à la justice pour le désagrément que cette affaire pourrait causer.» Dans la foulée, M. Amri a indiqué qu'il y avait un malentendu et une négligence dans cette affaire tout en appelant par notre biais la justice à être clémente à son encontre. L'affaire est actuellement sur la table de la Cour suprême qui devrait rendre son verdict dans les prochains jours.


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