Algérie

L'ex-PDG devant les juges le 21 septembre prochain



L’ex-président directeur général de Sonatrach, Meziane Mohamed, son intérimaire Feghouli Abdelhafid et leurs trois co-inculpés seront rejugés en appel mercredi 21 septembre prochain devant la cour d’Oran, apprend-on de source judiciaire sûre. Les deux mis en cause, qui ont été accusés de passation de marché contraire à la législation en vigueur et dilapidation de deniers publics, avaient été condamnés, le 4 mai dernier, par le pôle pénal spécialisé d’Oran, à deux ans de prison dont une année ferme assortie d’une amende de 500 000 DA pour le premier et une année de prison dont quatre mois ferme et 200 000 DA d’amende pour le deuxième. Cette même peine a été prononcée contre trois autres responsables et partenaires de Sonatrach impliqués dans cette affaire, en l’occurrence B. Touati, ex-directeur général de Gogis (filiale Sonatrach), H. Mekki, ex-responsable de la division études développement (Aval), et N. Tidjini, ex-directeur général de l’entreprise algéro-française Safir. Lors de ce procès, le représentant du parquet avait requis six ans de prison ferme pour l’ex-PDG de Sonatrach qui comparaissait libre et quatre ans pour les autres inculpés alors en détention préventive, à la prison d’Arzew, depuis le 20 décembre 2010, rappelle-t-on. De son côté, la partie civile, représentée par Me Frioui, avait estimé dans sa plaidoirie que Sonatrach, qu’il défendait, n’avait subi aucun préjudice financier après l’éclatement de cette affaire, ce qui a provoqué un incident entre le procureur de la République et les avocats de la défense. Le représentant du ministère public aurait, selon ces derniers, discrédité leur collègue de la partie civile en estimant que celui-ci a pris indirectement la défense des inculpés, alors qu’il était désigné pour prendre celle de son client Sonatrach. L’incident a été clos après de longues discussions entre l’avocat général et les «robe noires» qui sont revenus au prétoire avec de meilleurs sentiments, après l’avoir quitté en guise de protestation. C’est l’attribution non justifiée d’un marché de gré à gré à une société algéro-française, pour la réalisation d’un centre de stockage et de conditionnement de l’azote au niveau de la plateforme industrielle d’Arzew, d’un montant de 10 millions d’euros, qui est cœur de toute cette affaire, rappelle-t-on.


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