Algérie

L'ex patron du DRS et les «affaires»



L'ex patron du DRS et les «affaires»
La toute dernière sortie sur «Beur TV» du très controversé l'ex-député du Front de la justice et du développement (FJD), Hacène Aribi, où il révélait les propos de l'ancien patron du DRS, le général-major Mohamed Mediene, dit Toufik, qu'il lui aurait tenus, sur la corruption a été démentie par Me Miloud Brahimi.L'avocat à la cour d'Alger, chargé par le général Toufik de répondre aux affirmations de Hacène Aribi, a déclaré, à TSA, que «plusieurs déclarations ont été attribuées au général Toufik, par des personnalités politiques. Je suis habilité à informer l'opinion publique qu'il ne s'agit que de pures spéculations qui n'engagent que leurs auteurs». Me Brahimi ajoutera que «le général Toufik a démontré que lorsqu'il veut s'exprimer, il n'a besoin d'aucun relais, ni d'intermédiaires», faisant référence à la lettre du général, rendue publique aux lendemains de la condamnation du général Hassan, par le tribunal militaire d'Oran, à cinq ans de prison ferme. Une réponse sous forme de mise au point publique après l'entretien donné, ce samedi, par le député Aribi à ‘Beur TV' où il a, notamment, affirmé avoir eu une conversation avec le général Toufik, dans sa maison, après son départ à la retraite, concernant la corruption.«Je vous dis ce que m'a dit le général Toufik, après son limogeage, il m'a dit que Chakib Khelil avait transféré 198 millions de dollars, vers un seul compte et qu'il a été étonné en prenant connaissance de l'existence de cette somme, dans un seul compte, en plus des comptes de sa femme, de son fils et du compte de Farid Béjaoui ». Donnant son avis personnel sur le limogeage du général Toufik, le député estime qu'il n'a pas été limogé pour une faute professionnelle mais pour avoir fourni les preuves sur l'implication de Chakib Khelil, l'ancien ministre de l'Energie et des Mines «qui est un ami du président».En réponse, ajoutera-t-il, «il y a eu des réactions des hommes du président, ceux qui sont derrière lui et les hommes de l'ombre qui veulent diriger le pays, sans l'aval du peuple et ce sont eux qui ont limogé le général Toufik». Interrogé sur les autres sujets que les deux hommes ont pu aborder, le député évoquera le dossier du général Hassan et la démarche de son supérieur hiérarchique d'endosser toute la responsabilité, dans l'affaire, en adressant un courrier au président de la République. «S'il y avait des accusations à formuler, c'est contre sa personne (le général Toufik ndlr) d'abord», rapportera encore Hacène Aribi.Ex-député du parti d'Abdallah Djaballah et membre de la commission de la Défense nationale, au sein de l'APN, M. Aribi n'est pas à sa première sortie fracassante. Coutumier du fait, il avait déjà chargé le clan présidentiel, Saïd Bouteflika et Chakib Khelil, dans une lettre rendue publique, en juin dernier. Il avait accusé le frère du chef de l'Etat d'«exercer les fonctions d'un président de la République, sans qu'il ne soit mandaté par le peuple algérien et sans qu'il ne soit élu». Il évoquera, aussi, Ali Haddad, le patron du FCE, «à qui ont été donnés tous les projets stratégiques. Même s'il ne les réalise pas dans les délais mentionnés, dans le cahier des charges, on continue à lui donner de grands projets». En août, il avait adressé une question orale au Premier ministre, l'interpellant sur les graves irrégularités qui ont entouré le concours d'accès, au ministère des Affaires étrangères, qui déterminera, par la suite, le recrutement de secrétaires diplomatiques. Il affirme détenir des preuves et demande la constitution d'une commission d'enquête devant aboutir au jugement des responsables.«Le ministère, qui n'a pas été neutre dans cette affaire, a fait dans le favoritisme, en déclassant sept candidats qui ont, brillamment, réussi leur concours, les remplaçant par des enfants de hauts responsables de l'Etat», avait-il déclaré, à l'époque. En 2004, il avait dénoncé l ?affaire des déchets ferreux et non ferreux qui «a causé un préjudice de 7 milliards de dollars, au Trésor public, entre 1994 et 2000», avait-il affirmé, mettant en cause «les barons de l ?Economie nationale qui s ?appuient sur des soutiens influents et hauts placés, au sein de l ?Etat».




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