Algérie

L'ex-GSPC renoue avec les attentats à la bombe



Pour s'adapter aux nouvelles donnes et à  la réalité du terrain, caractérisée par le renforcement des mesures de sécurité au niveau des centres urbains, les éléments de l'ex-GSPC n'ont pas trouvé mieux que de renouer avec leurs vieilles «habitudes» qui consistent à  perpétrer des attentats à  la bombe au niveau des axes routiers empruntés par les forces de sécurité. Le changement des méthodes de lutte antiterroriste et les pressions exercées sur les maquis avaient presque mis un terme aux attentats kamikazes. En guise de réaction, les groupes terroristes recourent désormais aux attentats à  la bombe. Des actes dont l'exécution est facilitée par la généralisation de l'usage du téléphone portable, entre autres. Aujourd'hui,  la quasi-totalité des attentats terroristes a été perpétrée à  l'aide de bombes actionnées à  distance par  des téléphones portables. Il y a quelques années, cela se faisait à  l'aide des fils électriques  mis en contact au moment du passage de la cible pour faire exploser la bombe.
Certaines sources expliquent le recours à  «cette méthode» par la réduction du nombre de terroristes écumant encore les maquis et les difficultés auxquelles ils font face pour se déplacer afin de dresser des embuscades comme ce fut le cas par le passé. Les mêmes sources soulignent, par ailleurs, que ces attentats ont été souvent accomplis avec la complicité et l'aide des membres de réseaux de soutien.
Car il est difficile de croire que les terroristes ne bénéficient pas de complicités importantes, lorsqu'ils ciblent un convoi des services de sécurité, comme se fut le cas avant-hier entre Bordj Menaïel et Naceria. La bombe enfouie, aux abords de la RN12, a été actionnée à  distance, selon nos sources, au moment où les véhicules de police étaient de passage. Quand l'engin explosif a été placé là où il a fini par exploser, sans que les auteurs de l'attentat ne se fassent remarquer, et de quels renseignements ont-ils pu disposer pour attendre le passage du convoi ' Des questions qui restent en suspens et qui poussent tout un chacun à  un surcroît de vigilance.   

 


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)