Algérie

L'évangélisation est en marche



L'évangélisation est en marche
Après une grosse polémique sur le prosélytisme évangélique en Algérie, entre les partisans de la liberté de conscience à toute épreuve qui crient à l'inquisition et les institutions religieuses qui dénoncent une croisade aux arrière-pensées politiques, le problème devient plus sérieux et les choses commencent à se gâter sur le terrain. Dans ce contexte il y'a lieu de signaler qu'une démarche osée première du genre a été entrepris par une église protestante pour récupérer une église qui depuis un demi siècle ne sert plus à la messe mais à été transformée à des utilités publiques. Les locaux de cette église ont été utilisés par le secteur de la santé pour le bien de la population. Selon les sources, même la justice a été saisie pour la reprise de cette église afin de propager le protestantisme en Algérie. Cette avancée du désert peut entrainer le pays vers la dérive si les autorités continuent à fermer l il comme si le problème ne leur concernait nullement. Mais même si la liberté de culte est tolérée par l'état, alors pourquoi ces religieux protestants osent ils s'accaparer des biens du peuple algérien, un bien acquis à coup de sueur et de sang. La campagne d'évangélisation qui était au début qu'un simple écho commence à devenir une problématique phénoménale qui doit susciter un débat ans précédent afin de bien comprendre la ligne de démarcation entre la liberté de conscience garantie par le Coran et la Constitution et le prosélytisme. Pourtant la loi de mars 2006 régissant la pratique des cultes non musulmans et adoptée par le Parlement comporte une série de mesures administratives et des sanctions pénales à l'encontre des contrevenants. Ainsi elle prévoit des peines allant de 2 à 5 ans de prison et des amendes de 500 000 à 1 000000 DA (5000 à 10 000 euros) contre toute personne qui « incite, contraint ou utilise des moyens de séduction tendant à convertir un musulman à une autre religion ».




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