Algérie

L'évacuation des eaux usées pose problème aux résidents



Ceux qui sont durement touchés par cette situation, ce sont les habitants et les commerçants résidant au niveau du rez-de-chaussée des immeubles, dès lors que les eaux nauséabondes, sous l'effet du « retour », stagnent jusqu'à déborder des sanitaires. Les habitants de la populeuse cité HLM du secteur urbain Es Seddikia ne savent plus où donner de la tête en cette période de grandes chaleurs. Ils attendent impatiemment que les services en charge remédient aux problèmes que leur cause le réseau d'évacuation des eaux usées, rendu obsolète pour des raisons encore inconnues, et s'engagent à effectuer les travaux de remise en état des caniveaux. Ceux qui sont durement touchés par cette situation, ce sont les habitants et les commerçants résidant au niveau du rez-de-chaussée des immeubles, dès lors que les eaux nauséabondes, sous l'effet du « retour », stagnent jusqu'à déborder des sanitaires. Le cafetier, le pharmacien, l'épicier et bien d'autres commerçants pensent fermer boutique du fait que les clients potentiels sont découragés à la vue de ces eaux verdâtres et repoussantes.Beaucoup reste à faire« Je suis obligé de condamner la porte des toilettes parce que les eaux usées ne sont pas évacuées et débordent du fait que les conduites sont bouchées », déplore le gérant du salon de thé en pointant du doigt une mare nauséabonde devant l'entrée de l'immeuble voisin. Un magasin mitoyen a été carrément fermé par son propriétaire pour les mêmes raisons. Il est vrai que, dans cette cité, un ensemble immobilier datant de l'époque coloniale a bénéficié de certains équipements de proximité, comme l'antenne administrative communale, les parcs fleuris sans bancs publics, le parking auto ont été réalisés. Cependant, l'éclairage public, l'hygiène et la salubrité accusent un déficit sans parler de la voirie publique où beaucoup reste à faire. « Les responsables concernés ne portent pas assez d'intérêt aux cités des HLM ou de Carteaux et « Barranquo », par exemple », relève un ancien du quartier en soulignant que « les seules opérations de colmatage des nids de poule et autres tranchées ont été effectuées dans la cité « Bon Accueil » ou aux alentours de l'hôtel Sheraton.


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