Algérie

L'Europe veut s'assurer les faveurs de l'Algérie



«L'Algérie est un acteur indispensable notamment avec la crise énergétique que traverse le monde, surtout l'Europe» a affirmé, hier dans un entretien au journal français, L'Opinon, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra.Le décor est planté pour l'arrivée, aujourd'hui, de Mme Kadri Simson, la commissaire européenne à l'Energie pour une visite de deux jours. Kadri Simpson coprésidera avec le ministre de l'Energie, Mohamed Arkab, la 4e réunion annuelle de haut niveau du Dialogue énergétique. Une réunion devant définir les orientations pour développer et approfondir le partenariat stratégique Algérie-UE dans le secteur de l'énergie, scellé en 2013 par la signature d'un mémorandum d'entente. Une réunion coïncidant avec la crise internationale et la hausse des prix à laquelle fait face l'UE qui veut plafonner les prix de l'énergie importée dans le vieux continent. En somme, une sorte de cartel des pays consommateurs de l'énergie. Régissant à cette démarche, le PDG du Groupe Sonatrach, Texfik Hakkar, a affirmé que «les pays européens sont dans le besoin, et les tentatives de plafonnement des prix par la partie européenne engendrera des conséquences importantes à court et à long termes sur les consommateurs et les producteurs». Et de souligner que «l'absence d'une vision claire à long terme n'encouragera pas l'investissement dans le secteur énergique, ce qui créera un dérèglement du marché, ce qui a d'ailleurs provoqué la crise actuelle qui est une crise de l'offre». Kadri Simson est avertit. L'Algérie, pays le plus sollicité par les pays de l'UE, prône une démarche participative dans les risques liés aux investissements dans le secteur gazier, même le président du Conseil européen, Charles Michel, a indiqué que l'Algérie était un partenaire fiable en matière d'énergie. Un sujet que devrait aborder Mohamed Arkab avec la commissaire européenne à l'Energie lors du Forum d'Affaires Algérie-UE sur l'énergie, qui se tiendra demain en présence du Premier ministre Aïmene Benabderrahmane, et de Samia Moualfi, ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables. Pragmatique, l'Algérie veut que ce dialogue soit le départ de partenariats industriels entre entreprises algériennes et européennes dans le secteur de l'énergie, et un engagement à des partenariats mutuellement bénéfiques compte tenu de la situation énergétique actuelle.
Plusieurs thèmes d'actualité seront au coeur de cet évènement, à savoir les opportunités d'investissements et de partenariats dans le secteur de l'énergie en Algérie, l'importance du gaz naturel dans la sécurité énergétique et la question des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique. Ainsi, en cette période de crise, toutes les voies énergétiques du vieux continent mènent à l'Algérie.


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