L'étude du projet est à sa dernière phase

Le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, a annoncé jeudi dernier, en marge de la visite officielle de Hama Amadou, président de l'Assemblée nationale du Niger, que l'Algérie a finalisé l'étude du projet de la réalisation du tronçon nigérien de la route transsaharienne qui s'étend sur une distance de 220 km.
«L'Algérie a parachevé les études détaillées du projet restant de la route transsaharienne reliant l'Algérie au Niger et au Nigeria sur une distance de 7 000 km», a précisé Amar Ghoul lors de ces entretiens. Pour ce qui est du financement, il a indiqué que ce côté sera assuré par la Banque africaine de développement et la Banque islamique de développement avec 100 millions de dollars. Effectuée par des bureaux d'études algériens, l'étude de ce projet qui s'étend de Semka à Arlit relevant du Nord du Niger est à sa dernière phase. Le projet, a estimé le ministre, sera réalisé, conformément aux normes internationales et facilitera ainsi le trafic de marchandises entre l'Afrique et la Méditerranée en réduisant les délais d'une semaine au minimum au lieu de trois mois. Il l'a également qualifié de stratégique puisqu'il aura des «dimensions sécuritaire, sociale et économique». Le président de l'Assemblée nationale nigérienne, qui est arrivé à Alger mardi dernier à la tête d'une délégation parlementaire suite à l'invitation du président de l'Assemblée populaire nationale a, de son côté, salué les efforts accomplis par l'Algérie pour la réalisation de ce projet, qui contribuera à la sécurité dans les régions du Sud algérien et du Nord du Niger. Selon lui, une telle initiative «changera de manière radicale les relations économiques entre les deux pays en 'uvrant de nouvelles perspectives de développement». Ils ont, par la même occasion, évoqué les moyens de renforcer les relations économiques entre l'Algérie et le Niger.