Algérie

L'éthique fait partie des priorités du président Tebboune



Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a assuré aujourd'hui que le gouvernement comptait poursuivre sa démarche visant à asseoir les bases de la concertation et du dialogue social avec les différents partenaires sociaux pour régler les conflits professionnels.Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a assuré aujourd'hui que le gouvernement comptait poursuivre sa démarche visant à asseoir les bases de la concertation et du dialogue social avec les différents partenaires sociaux pour régler les conflits professionnels.
Présidant l'ouverture des travaux d'une journée d'étude sur "L'éthique dans l'administration et l'entreprise publique", M. Djerad a précisé, dans une allocution, que le gouvernement était déterminé à poursuivre sa démarche visant à asseoir
les bases de la concertation, en associant les agents publics dans la gestion d leur parcours professionnel, à trouver les meilleurs cadres de dialogue social avec les différents partenaires pour régler les conflits professionnels, et à aplanir les difficultés qui entravent le bon fonctionnement et le développement du service public en vue de renforcer la paix sociale et de réaliser la croissance économique. Invitant les agents publics à s'acquitter de leurs missions avec éthique, dignité, probité et impartialité, loin de toute instrumentalisation politique ou idéologique, le Premier ministre a rappelé les règles de conduite qu'ils doivent observer dans l'exercice de leurs fonctions, notamment "le respect du secret professionnel et le bannissement de la discrimination, du régionalisme et du népotisme". L'agent public est tenu, en toute circonstance, "de faire montre d'un comportement exemplaire et de s'abstenir de toute pratique contraire aux valeurs éthiques", a-t-il insisté. De nombreux dépassements particpant de la corruption sont l'oeuvre de personnes "dépourvues de sens de la responsabilité, de conscience et d'éthique", a-t-il fait remarquer.
Cela étant, il ne faut pas généraliser ni exagérer les choses, car "les administrations publiques comptent en leur sein des compétences qui donnent une bonne image en accomplissant leurs missions avec responsabilité et intégrité", a-t-il ajouté Djerad a, dans ce contexte, "salué toutes ces femmes et tous ces hommes qui, malgré les difficultés, s'acquittent de leurs missions avec abnégation au service du pays et des citoyens". Evoquant le cadre juridique mis en place par certaines institutions et administrations publiques comme les services des Douanes, la Police et les secteurs de l'Enseignement supérieur, de la Justice et de la Santé, à travers l'élaboration de leur propre charte d'éthique de l'agent public, le Premier ministre a estimé que ces chartes n'auront aucun effet si elles ne sont pas accompagnées par des mécanismes de contrôle et de suivi de leur mise en oeuvre, dans le cadre d'une approche globale et intégrée au titre de la stratégie nationale de transparence et de prévention et de lutte contre la corruption.
La moralisation du service public passe par un diagnostic minutieux et objectif du phénomène de la corruption Dans une allocution prononcée à l'ouverture des travaux, M. Djerad a souligné que "l'éthique n'est pas seulement une question de principes et de valeurs mais aussi un ensemble de règles juridiques qui doivent être instaurées pour construire un système de gouvernance cohérent et crédible". "Vu la dimension stratégique de l'éthique, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, l'a placée parmi les priorités de son programme", en "consacrant un axe sur la moralisation de la vie publique et la consolidation de la bonne gouvernance", a affirmé le Premier ministre. La moralisation de la vie publique et du service public, en particulier, passe impérativement par un diagnostic "minutieux et objectif" du phénomène de la corruption et de ses véritables causes, a soutenu le Premier ministre, Abdelaziz Djerad. Présidant le lancement des travaux d'une journée d'étude sur "L'éthique dans l'administration et l'entreprise publique", M. Djerad a indiqué que "toute approche de réforme visant à moraliser la vie publique et le service public, en particulier, ne sera efficiente et efficace que si elle passe par un diagnostic minutieux et objectif du phénomène de la corruption, de ses ramifications et de ses véritables causes et l'identification des dysfonctionnements et des comportements déviants, qui ont toujours été une principale source de préoccupation dans notre société".
L'organisation de cette journée d'étude intervient dans un contexte marqué par la crise complexe et multidimensionnelle que traverse notre pays, comme tous les autres pays, et qui touche aux valeurs, aux mentalités et aux comportements, a relevé le Premier ministre, soulignant l'intérêt croissant des citoyens, des opérateurs économiques et des partenaires sociaux pour la nécessaire réforme de l'administration publique, dans le cadre du processus de réformes engagées dans le pays, pour rompre avec les pratiques négatives enregistrées ces dernières années. Parmi ces pratiques, M. Djerad a cité "les dépassements dans la gestion des affaires publiques, la corruption, le népotisme, la dilapidation du denier public, la bureaucratie" qui ont, a-t-il dit, "impacté négativement la nature de la gouvernance dans le pays et entamé la confiance du citoyen dans les institutions de l'Etat". La restauration de cette confiance perdue est "une condition sine qua non pour l réussite de toute politique de développement", a-t-il affirmé, précisant qu'une telle entreprise "passe par l'amélioration de la relation administration-citoyen à travers un service public de qualité, l'écoute de ses préoccupations et des solutions adaptées à ses problèmes".
Pour ce faire, il importe de réunir des mécanismes et des règles de nature à assurer le bon fonctionnement du service public, de même que des principes et des valeurs éthiques à même d'orienter et d'encadrer le comportement de l'agent public, a expliqué le Premier ministre, rappelant que compte tenu de sa dimension stratégique, l'éthique est une des priorités du programme du président de la République qui a consacré un volet à la moralisation de la vie publique et au renforcement de la bonne gouvernance. Il a rappelé que le président de la République Abdelmadjid Tebboune a souligné à ce propos "la nécessité de renforcer la transparence, de lutter contre la corruption et de proposer des mécanismes permettant d'éviter les conflits d'intérêts entre l'exercice des responsabilités publiques et la gestion des affaires, afin de soustraire la gestion des affaires publiques au pouvoir de l'argent". Partant, a-t-il ajouté, cet axe a bénéficié d'un intérêt particulier dans le récent amendement constitutionnel qui prévoyait la création de la Haute Autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, en sus de la création, par le président de la République, du "Médiateur de la République", pour l'amélioration du service public et une meilleure prise en charge des préoccupations des citoyens.
M. Djerad a salué les instructions données par le président de la République dans ce sens et que le "gouvernement tend à mettre en oeuvre". Ces instructions portent sur la mise en place de cellules d'écoute des citoyens ainsi que la prise en charge de leurs préoccupations au niveau des instances et administrations centrales et locales relevant des différents secteurs, sachant que des mécanismes de communication ont été élaborés, à l'instar des plateformes numériques et des bureaux d'écoute et de prise en charge des préoccupations des citoyens et des opérateurs économiques, a-t-il précisé. Ont pris part à cette rencontre organisée par le Conseil national économique, social et de l'environnement(CNES) et l'ENA, des membres du Gouvernement, des conseillers du président de la République, des responsables des organismes publics, des gestionnaires d'entreprises publiques et des enseignants, ainsi que des élus locaux, des acteurs de la société civile et des représentants d'organisations syndicales et du patronat.
Présidant l'ouverture des travaux d'une journée d'étude sur "L'éthique dans l'administration et l'entreprise publique", M. Djerad a précisé, dans une allocution, que le gouvernement était déterminé à poursuivre sa démarche visant à asseoir
les bases de la concertation, en associant les agents publics dans la gestion d leur parcours professionnel, à trouver les meilleurs cadres de dialogue social avec les différents partenaires pour régler les conflits professionnels, et à aplanir les difficultés qui entravent le bon fonctionnement et le développement du service public en vue de renforcer la paix sociale et de réaliser la croissance économique. Invitant les agents publics à s'acquitter de leurs missions avec éthique, dignité, probité et impartialité, loin de toute instrumentalisation politique ou idéologique, le Premier ministre a rappelé les règles de conduite qu'ils doivent observer dans l'exercice de leurs fonctions, notamment "le respect du secret professionnel et le bannissement de la discrimination, du régionalisme et du népotisme". L'agent public est tenu, en toute circonstance, "de faire montre d'un comportement exemplaire et de s'abstenir de toute pratique contraire aux valeurs éthiques", a-t-il insisté. De nombreux dépassements particpant de la corruption sont l'oeuvre de personnes "dépourvues de sens de la responsabilité, de conscience et d'éthique", a-t-il fait remarquer.
Cela étant, il ne faut pas généraliser ni exagérer les choses, car "les administrations publiques comptent en leur sein des compétences qui donnent une bonne image en accomplissant leurs missions avec responsabilité et intégrité", a-t-il ajouté Djerad a, dans ce contexte, "salué toutes ces femmes et tous ces hommes qui, malgré les difficultés, s'acquittent de leurs missions avec abnégation au service du pays et des citoyens". Evoquant le cadre juridique mis en place par certaines institutions et administrations publiques comme les services des Douanes, la Police et les secteurs de l'Enseignement supérieur, de la Justice et de la Santé, à travers l'élaboration de leur propre charte d'éthique de l'agent public, le Premier ministre a estimé que ces chartes n'auront aucun effet si elles ne sont pas accompagnées par des mécanismes de contrôle et de suivi de leur mise en oeuvre, dans le cadre d'une approche globale et intégrée au titre de la stratégie nationale de transparence et de prévention et de lutte contre la corruption.
La moralisation du service public passe par un diagnostic minutieux et objectif du phénomène de la corruption Dans une allocution prononcée à l'ouverture des travaux, M. Djerad a souligné que "l'éthique n'est pas seulement une question de principes et de valeurs mais aussi un ensemble de règles juridiques qui doivent être instaurées pour construire un système de gouvernance cohérent et crédible". "Vu la dimension stratégique de l'éthique, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, l'a placée parmi les priorités de son programme", en "consacrant un axe sur la moralisation de la vie publique et la consolidation de la bonne gouvernance", a affirmé le Premier ministre. La moralisation de la vie publique et du service public, en particulier, passe impérativement par un diagnostic "minutieux et objectif" du phénomène de la corruption et de ses véritables causes, a soutenu le Premier ministre, Abdelaziz Djerad. Présidant le lancement des travaux d'une journée d'étude sur "L'éthique dans l'administration et l'entreprise publique", M. Djerad a indiqué que "toute approche de réforme visant à moraliser la vie publique et le service public, en particulier, ne sera efficiente et efficace que si elle passe par un diagnostic minutieux et objectif du phénomène de la corruption, de ses ramifications et de ses véritables causes et l'identification des dysfonctionnements et des comportements déviants, qui ont toujours été une principale source de préoccupation dans notre société".
L'organisation de cette journée d'étude intervient dans un contexte marqué par la crise complexe et multidimensionnelle que traverse notre pays, comme tous les autres pays, et qui touche aux valeurs, aux mentalités et aux comportements, a relevé le Premier ministre, soulignant l'intérêt croissant des citoyens, des opérateurs économiques et des partenaires sociaux pour la nécessaire réforme de l'administration publique, dans le cadre du processus de réformes engagées dans le pays, pour rompre avec les pratiques négatives enregistrées ces dernières années. Parmi ces pratiques, M. Djerad a cité "les dépassements dans la gestion des affaires publiques, la corruption, le népotisme, la dilapidation du denier public, la bureaucratie" qui ont, a-t-il dit, "impacté négativement la nature de la gouvernance dans le pays et entamé la confiance du citoyen dans les institutions de l'Etat". La restauration de cette confiance perdue est "une condition sine qua non pour l réussite de toute politique de développement", a-t-il affirmé, précisant qu'une telle entreprise "passe par l'amélioration de la relation administration-citoyen à travers un service public de qualité, l'écoute de ses préoccupations et des solutions adaptées à ses problèmes".
Pour ce faire, il importe de réunir des mécanismes et des règles de nature à assurer le bon fonctionnement du service public, de même que des principes et des valeurs éthiques à même d'orienter et d'encadrer le comportement de l'agent public, a expliqué le Premier ministre, rappelant que compte tenu de sa dimension stratégique, l'éthique est une des priorités du programme du président de la République qui a consacré un volet à la moralisation de la vie publique et au renforcement de la bonne gouvernance. Il a rappelé que le président de la République Abdelmadjid Tebboune a souligné à ce propos "la nécessité de renforcer la transparence, de lutter contre la corruption et de proposer des mécanismes permettant d'éviter les conflits d'intérêts entre l'exercice des responsabilités publiques et la gestion des affaires, afin de soustraire la gestion des affaires publiques au pouvoir de l'argent". Partant, a-t-il ajouté, cet axe a bénéficié d'un intérêt particulier dans le récent amendement constitutionnel qui prévoyait la création de la Haute Autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, en sus de la création, par le président de la République, du "Médiateur de la République", pour l'amélioration du service public et une meilleure prise en charge des préoccupations des citoyens.
M. Djerad a salué les instructions données par le président de la République dans ce sens et que le "gouvernement tend à mettre en oeuvre". Ces instructions portent sur la mise en place de cellules d'écoute des citoyens ainsi que la prise en charge de leurs préoccupations au niveau des instances et administrations centrales et locales relevant des différents secteurs, sachant que des mécanismes de communication ont été élaborés, à l'instar des plateformes numériques et des bureaux d'écoute et de prise en charge des préoccupations des citoyens et des opérateurs économiques, a-t-il précisé. Ont pris part à cette rencontre organisée par le Conseil national économique, social et de l'environnement(CNES) et l'ENA, des membres du Gouvernement, des conseillers du président de la République, des responsables des organismes publics, des gestionnaires d'entreprises publiques et des enseignants, ainsi que des élus locaux, des acteurs de la société civile et des représentants d'organisations syndicales et du patronat.


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