La vie est un éternel recommencement, et on peut dire qu'on n'est pas loin des surprises avec les premières élections libres qui se sont déroulées dimanche 23 octobre 2011 en Tunisie, après la Révolution des jasmins qui avait abouti à la chute du président Ben Ali et dont les résultats ont été au profit du parti islamiste Ennahda, que son président Ghanouchi avec son verbe facile et son ton loquace, nous donne l'image d'un Abassi Madani qui lors de ses meetings à lui seul, des milliers et des milliers de personnes venaient l'acclamer . Aujourd'hui on assiste au même scénario des élections législatives de 1992 en Algérie. A l'époque tout le monde se rappelle de la nouvelle ère du multipartisme en Algérie et les premières élections libres où chaque algérien avait grandement rêvé, et dans lesquels le FIS avait raflé toutes les voix du premier tour des législatives. L'espoir de la population était immense et toute la confiance était placée en des hommes qui prônaient l'Islam comme seule réponse à tous les problèmes dont se débattait la société. Malheureusement le résultat était une guerre civile tragique imposée à la population avec son lot de morts, de blessés, de souffrances et de destructions. Notre intention n'est pas de dresser un indécent bilan macabre mais de simplement pointer du doigt l'histoire qui se répète et qui fait peur car le mauvais sort qui guette la nation tunisienne ne tient qu'à un fil et prédestine avec ces élections et l'arrivée au pouvoir des islamistes à un avenir labyrinthique, plein de danger.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 26/10/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Réflexion
Source : www.reflexiondz.net