Rien ne semble
avoir été prévu pour faire oublier à la population biskrie l'été et sa canicule
particulière, la mal-vie, l'absence de structures culturelles et de loisirs.
Sous les poussières d'interminables travaux de carrefour, d'assainissement, de
pose de trottoirs... la population subit la loi de la canicule qui impose
l'hybernation de 8 heures du matin à... 18 heures. Que faire après ? Ou aller ?
Rien, le vide absolu, qui contraint les jeunes et les moins jeunes à s'affaler
dans l'un de ces cafés où l'on daigne mettre en marche la clim, parler de
l'équipe nationale, ou disserter sur la dernière trouvaille du décryptage des
chaines satellitaires. Pour la gent féminine, Il n'y a pas meilleure option que
de faire du shopping, se défouler lors les cérémonies familiales de
félicitations aux lauréats du BEM et de la sixième ou... rester cloitrée entre
4 murs. Les responsables du comité des fêtes devraient vite réagir et penser à
ceux qui ne peuvent se payer ce cher séjour en mer.
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Posté Le : 24/06/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : H L
Source : www.lequotidien-oran.com