Algérie

L'été s'annonce meurtrier



Le compteur des victimes des baignades mortelles s'affole. Le dernier décompte de la Protection civile est meurtrier et glaçant. Au moins 85 corps ont été repêchés sans vie en mer ou au niveau des réserves d'eau, barrages et retenues d'eau, depuis le 1er mai.Cette recrudescence des accidents par noyade est enregistré depuis bien avant le début de l'été.
Le nombre de victimes aurait pu être plus lourd, sans l'intervention des services de la Protection civile qui ont sauvé plus de 6 615 personnes d'une mort certaines, rien que depuis le 16 juin jusqu'à dimanche dernier. Durant cette même période, la Protection civile fait état de 21 personnes noyées.
La majorité de ces noyades qu'enregistre le pays ont eu lieu sur des plages interdites à la baignade.
Ce corps constitué, qui a déployé au niveau des plages autorisées à la baignade pas moins de 11 000 éléments spécialisés pour assurer la sécurité des estivants, ne manque pas d'exprimer ses inquiétudes face à l'inconscience des estivants. Cela avant de préciser que les 8 autres victimes ont été enregistrées en dehors des heures de surveillance de ces secouristes. Bien que de nombreuses plages de notre vaste littoral soient officiellement interdites à la baignade, les citoyens continuent de s'y rendre, au détriment de leur vie.
Une ruée vers les plages non surveillées est constatée, en effet, de l'est à l'ouest de notre vaste littoral. Les vagues d'estivants qui se rendent sur les plages non surveillées, ne sont pas les seules à s'exposer au danger, en ces temps de chaleur, pour faire trempette.
Le phénomène des noyades mortelles continue de faire des victimes dans les wilayas de l'intérieur du pays où les températures sont infernales, et ce en dépit des efforts déployés sur le terrain et les campagnes de sensibilisation organisées à la venue de chaque saison estivale. Ledit bilan de la Protection civile fait état de 55 personnes mortes par noyade dans des réserves d'eau, depuis le 1er mai.
Le document souligne également que la majorité des cas enregistrés sont des enfants.
Ces décès sont dus, ainsi d'une part, à «l'inconscience» des estivants jeunes. La responsabilité des parents y est donc pour beaucoup, mais l'insuffisance des piscines communales, notamment dans ces régions n'ayant pas d'accès à la mer, est à souligner d'autres part, en gras!
À bon entendeur...


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