Algérie

L'été en Verts



L'été en Verts
La sélection nationale de football est au Brésil. Premier «acquis», les Algériens auront déjà quelque chose à se mettre sous la dent avant le grand sevrage. Un Ramadhan qui sera chaud sans avoir à le promettre, puisque c'est la saison qui en a décidé ainsi. La Coupe du monde, c'est tout de même une autre histoire. Même si la période est sensiblement la même pour les deux «événements», le calendrier sera insuffisant pour faire monter le mercure et l'adrénaline dans les stades brésiliens.Pour l'ultime épreuve avant le grand voyage, l'escale suisse a donné deux victoires revigorantes et quelques grincements de dents. La première, contre l'Arménie, beaucoup ont dit qu'elle était trop facile pour être une jauge fiable du niveau de nos mondialistes. Des moues sceptiques, il y en a eu, mais c'est déjà un bel indicatif.Désormais, l'ambition est dans les hautes zones, comme prendre des succès par deux buts d'écart avec circonspection, sans l'ostentatoire jubilation qui, il n'y a pas si longtemps, prolongeait systématiquement les petites réussites au forceps et parfois au petit bonhomme la chance.«Ce n'était que l'Arménie», on l'a tellement entendu qu'on a failli y céder. Avant de nous rappeler qu'il y a quand même des choses qui ne s'inventent pas sur un terrain de foot. Précisément, des choses qui ne se font pas, même contre plus faible. Au fait, on ne sait plus depuis quand l'Algérie est plus forte que l'Arménie, pour le clamer avec autant de certitude. Et manquer à ce point d'humilité. Et faire preuve d'humilité ne veut pas dire manquer d'ambition.D'autant qu'il suffisait de quelques jours et d'un court déplacement de Sion à Genève pour prouver qu'on peut faire mieux et avec un adversaire d'un autre calibre. Et éviter d'aller dans le petit argument qui tient dans le fait qu'on a affronté quasiment l'Arménie avec une équipe de remplaçants. Et la preuve a été faite même si elle a traîné un peu avant de se dessiner. Une mi-temps qui a manqué d'initiative, une défense pas trop rassurante et l'atout offensif le plus évident en panne d'inspiration.Puis une deuxième période qui nous a installés sur un nuage. Les Algériens ont tellement bien joué qu'on ne pouvait pas faire l'économie d'autres irrévérences. Oui, on aurait pu gagner par un score plus lourd contre la Roumanie qui a installé un peu plus confortablement nos appréhensions défensives déjà bien motivées dans la précédente formule.Pour nous rassurer, il faudra peut-être un peu plus que les «bons réglages» à trouver avant que ne commencent les choses sérieuses. Voilà pour le terrain. Reste l'épisode des gradins. Une moche verrue sur la façade de l'antichambre. Pas plus que ça mais surtout pas moins. Les Verts sont au Brésil. Surtout dans autre chose. Le reste viendra. Et autre chose, c'est d'abord la Belgique, à moins d'un autre test avant les grandes explications.laouarisliman@gmail.com




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