L'Etat est déterminé à poursuivre les efforts pour accompagner la phase d'exploitation du projet de transfert In Salah-Tamanrasset.« Nous devons continuer les efforts pour assurer la pérennité de ce projet pour lequel nous avons engagé un gros budget. Nous devons donc continuer à assurer l'alimentation régulière des populations en eau potable », a déclaré le ministre des Ressources en eau et de l'Environnement, Abdelwahab Nouri, en marge de sa visite de travail effectuée, hier, dans la wilaya de Tamanrasset. Selon lui, l'exploitation de ce projet coûte cher dans la mesure où le projet consomme 6.000 litres de carburant par jour. « Ce qui constitue une charge importante pour l'Algérienne des eaux », a-t-il fait remarquer, assurant que « ce projet est financé par l'Etat ».Lors de sa visite du chantier de la station de déminéralisation, confié à Cosider Canalisation, le ministre a souligné que la qualité de l'eau sera améliorée grâce à la mise en service de cette infrastructure dont l'entrée en production est prévue à la fin de l'année en cours avec une capacité de 50.000 m3 par jour. Il a donné des instructions pour « accélérer » les travaux de réalisation de la deuxième phase du projet à travers la finalisation de l'étude de réalisation des forages en vue « d'une exploitation dans les meilleurs délais ». Il a qualifié le projet de « titanesque », réalisé grâce à la forte « conviction » et « la volonté politique » du président Bouteflika, déterminé à « mettre fin au problème de la rareté de l'eau dans cette wilaya ».Nouri a noté que les cadres algériens ont acquis une grande expertise dans la gestion de ce projet. Le ministre a tenu à leur rendre hommage et à saluer « leur courage et leur persévérance ». Il a tenu à saluer les entreprises nationales qui « ont toujours été au rendez-vous ». « Ce ne sont pas des entreprises défaillantes. Nous devons donc les soutenir et non les sous-estimer. Elles sont là et sont capables de relever les défis », a-t-il indiqué, précisant que « beaucoup d'entre elles ont été dissoutes pour des raisons techniques non fondées ».Par ailleurs, il a regretté « l'abandon » par des agriculteurs des terres fertiles alors qu'ils ont bénéficié de financements importants. Il a promis de défendre le projet de la station d'épuration d'El Barka, gelé en raison de la situation financière de l'Algérie.Ce gel concerne aussi des projets dans les wilayas de Tamanrasset, Timimoun, Chlef et Batna. « Nous allons solliciter le Premier ministre pour débloquer des fonds afin de relancer le projet d'In Salah d'autant que nous avons réussi à débloquer celui de Timimoune », a-t-il souligné.
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Posté Le : 12/01/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : N B
Source : www.horizons-dz.com