Algérie

L'Etat réitère ses engagements : La lutte contre la contrebande, une priorité


L'Etat réitère ses engagements : La lutte contre la contrebande, une priorité
La lutte contre la contrebande s'inscrit, de plus en plus, dans les priorités nationales, puisqu'à chaque occasion l'Etat réitère ses intentions de mettre un frein à un phénomène rampant qui a pris des proportions alarmantes. Le dernier Conseil des ministres l'a rappelé, en examinant et approuvant un projet de loi modifiant et complétant l'ordonnance du 23 août 2005, relative à la lutte contre la contrebande. Un nouveau texte de loi qui vient renforcer l'arsenal juridique, déjà existant, mis en place par le gouvernement et le renforcer et le rendre davantage efficient, dans la protection de l'économie nationale. Rappelons que le gouvernement Sellal avait annoncé, en mai dernier, un durcissement des sanctions prévues dans le code pénal, en réaction aux chiffres quasi quotidiens des saisies opérées par les différents services de Sécurité, aux frontières terrestres est et ouest. L'exemple le plus symptomatique de cette inquiétude reste la contrebande du carburant qui sévit depuis des années et qui a enfanté des fortunes colossales bâties sur des alliances insoupçonnables et amené des populations à manifester sur la voie publique pour dénoncer un malaise quotidien. La lutte contre la contrebande est devenue, au fil de ces derniers mois, une priorité dans le programme du gouvernement, conduisant, ainsi, les pouvoirs publics à durcir les sanctions. Les frontières algériennes posent, désormais, problème à la sécurité intérieure puisque, et à l'instar de ses frontières sud avec le Mali, le problème de la contrebande a pris des proportions alarmantes. En effet, il ne se passe pas un jour sans que les forces combinées de l'Armée, des Douanes et des Garde-frontières n'interceptent un convoi, en direction des terres maliennes. Au début de ce mois, les éléments des forces combinées ont saisi 7.500 kg de denrées alimentaires à Timiaouine (Adrar), en interceptant un camion qui se dirigeait vers la frontière algéro-malienne, contenant 150 sacs de farine de 50 kg. Cette affaire vient juste après la dernière saisie de 300 quintaux de denrées alimentaires, par les mêmes services, dans cette région de l'extrême sud du pays. En mars dernier, ce sont 60 tonnes de denrées alimentaires qui ont été interceptées par les services de sécurité. Quatre camions chargés de sacs de farine et de semoule, en route vers le Mali, destinés, probablement, aux groupes terroristes, éparpillés dans le nord du Mali, ont été arrêtés par les gendarmes, en patrouille sur l'axe Bordj Badji Mokhtar et Timiaouine.Et depuis l'intervention française dans la région, l'activité des contrebandiers a connu une hausse importante. L'inquiétude d'Alger réside dans cette proportion prise par le phénomène de la contrebande où denrées alimentaires, carburant, appareils électroménagers, couvertures et médicaments prennent le chemin du Mali. Une inquiétude renforcée par la classique interconnexion entre les réseaux terroristes et les contrebandiers qui leur servent de relais, d'observateurs, de guides et qui les alimentent en produits de première nécessité et en armes, en contrepartie de l'argent des rançons.
En termes de durcissement de la loi, des mesures répressives seraient à l'étude puisque beaucoup de personnes sont arrêtées alors que les sanctions ne suivent pas.
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