Algérie

L'Etat "mauvais promoteur" pour le FCE



La question relative à la résorption de la crise du logement, en Algérie, a figuré à l'émission l'Invité de la rédaction, de la chaîne 3 de la Radio algérienne qui accueillait, avant-hier, le P.-DG du Groupe Hasnaoui, également délégué du Forum des chefs d'entreprise (FCE) de la wilaya de Sidi Bel-Abbès.La question relative à la résorption de la crise du logement, en Algérie, a figuré à l'émission l'Invité de la rédaction, de la chaîne 3 de la Radio algérienne qui accueillait, avant-hier, le P.-DG du Groupe Hasnaoui, également délégué du Forum des chefs d'entreprise (FCE) de la wilaya de Sidi Bel-Abbès.L'Etat "est un très mauvais promoteur, ses structures sont de surcroit insuffisantes pour prendre en charge tous les programmes de construction de logements", assène Brahim Hasnaoui. Pour régler cette crise, celui-ci énumère un certain nombre de règles parmi lesquelles il met en avant "une organisation à tous les niveaux du secteur de la construction, partant de la maîtrise d'ouvrage à la spécialisation des entreprises par corps d'état". Rappelant que les programmes d'habitats sont réalisés à 90 % par l'Etat, il estime que celui-ci a "un rôle important à jouer en tant que maître d'ouvrage et de veille à la bonne réalisation des études les concernant".Or, selon lui, "comme tout se fait dans la précipitation on boucle une étude nécessitant près d'une année de maturation, en trois mois, ce qui donne lieu, dit-il, à des litiges et à des contentieux". Citant le cas de la France, à propos de laquelle il affirme que depuis 1789, elle "n'a pas réalisé un seul logement", un rôle confié, ajoute-t-il, aux opérateurs économiques, M. Hasnaoui considère que "l'Etat algérien doit revenir à ses missions régaliennes et confier le secteur de la construction aux opérateurs privés"."Il faut, reprend-il, libérer le marché et les initiatives" en faisant jouer la concurrence, faute de quoi "on n'avancera pas". Il considère, d'autre part, comme "un non sens" que l'Etat persiste à confier des programmes de construction, "de A à Z, depuis les fondations jusqu'à la peinture à des société non outillées en conséquence". L'intervenant propose, aussi, d'aller vers une spécialisation des entreprises par corps d'état "pour améliorer leurs performances et maitriser les délais et les coûts".L'Etat "est un très mauvais promoteur, ses structures sont de surcroit insuffisantes pour prendre en charge tous les programmes de construction de logements", assène Brahim Hasnaoui. Pour régler cette crise, celui-ci énumère un certain nombre de règles parmi lesquelles il met en avant "une organisation à tous les niveaux du secteur de la construction, partant de la maîtrise d'ouvrage à la spécialisation des entreprises par corps d'état". Rappelant que les programmes d'habitats sont réalisés à 90 % par l'Etat, il estime que celui-ci a "un rôle important à jouer en tant que maître d'ouvrage et de veille à la bonne réalisation des études les concernant".Or, selon lui, "comme tout se fait dans la précipitation on boucle une étude nécessitant près d'une année de maturation, en trois mois, ce qui donne lieu, dit-il, à des litiges et à des contentieux". Citant le cas de la France, à propos de laquelle il affirme que depuis 1789, elle "n'a pas réalisé un seul logement", un rôle confié, ajoute-t-il, aux opérateurs économiques, M. Hasnaoui considère que "l'Etat algérien doit revenir à ses missions régaliennes et confier le secteur de la construction aux opérateurs privés"."Il faut, reprend-il, libérer le marché et les initiatives" en faisant jouer la concurrence, faute de quoi "on n'avancera pas". Il considère, d'autre part, comme "un non sens" que l'Etat persiste à confier des programmes de construction, "de A à Z, depuis les fondations jusqu'à la peinture à des société non outillées en conséquence". L'intervenant propose, aussi, d'aller vers une spécialisation des entreprises par corps d'état "pour améliorer leurs performances et maitriser les délais et les coûts".




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