Algérie

L'Etat français de nouveau interpellé pour reconnaître les crimes commis en Algérie



L'Etat français de nouveau interpellé pour reconnaître les crimes commis en Algérie
L'Etat français est de nouveau interpellé pour reconnaître les crimes commis en Algérie, ont déclaré lundi à Guelma les participants au dixième colloque international sur les massacres du 8 mai 1945.
Cette édition, organisée par l'université de Guelma et qui coïncide avec le 67ème anniversaire des massacres du 8 mai 1945 et le cinquantenaire de l'indépendance, a été marquée par une communication de Gilles Manceron, vice-président de la ligue française des droits de l'homme, intitulée "De mai 1945 à août 1955, la nécessité pour la France de reconnaître les crimes commis en Algérie".
L'intervenant a affirmé qu'il est temps de "mettre un terme aux mensonges répandus par le colonialisme français dans la presse et par le cinéma pour tromper l'opinion internationale quant à la sauvagerie des massacres commis en Algérie, en particulier en mai 1945 et en août 1955".
M. Manceron a souligné que la France officielle est appelée, dans le contexte des dernières élections présidentielles, à "prendre des positions claires concernant ces évènements".
Il a appelé les chercheurs et les historiens a présenter ces évènements sous un jour objectif, selon une approche scientifique qui puisse aller au-delà des analyses journalistiques et des reportages réalisés sur le 8 mai 1945 dans les régions de Guelma et Sétif, souvent travestis par la déformation des faits et des évènements.
Le conférencier a souligné, en outre, que les massacres du 8 mai 1945 ont permis de réaliser un consensus dans le mouvement nationaliste algérien autour de la nécessité d'une lutte armée pour sortir de l'état de soumission à l'ordre colonial, confirmant la règle selon laquelle "ce qui a été pris par la force, ne peut être récupéré que par la force".
Un hommage a été rendu au Moudjahid feu Abdelhamid Mehri qui fut fidèle à toutes les éditions précédentes du colloque international de l'université de Guelma sur les massacres du 8 mai 1945.
Cette 10ème édition, prévue sur deux jours, donnera lieu, mardi, à 20 communications devant être données par des chercheurs de Guelma, d'Alger, de Sidi Bel-Abbès, d'Oran, de Biskra, de M'sila et de Batna, en plus de chercheurs étrangers, notamment égyptiens et français.




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