Algérie

L?Etat face à l?après-terrorisme


Une délicate gestion L?après-terrorisme en Algérie - osons utiliser cette expression - sonne comme la fin d?un cauchemar. La fin d?une décennie sanglante. Il subsisterait encore quelques intraitables préférant poursuivre leur aventure horrible. Mais le temps de la terreur est bien révolu. L?idéologie officielle parle de « la fin d?une guerre sans vaincu ni vainqueur ». C?est compter sans la culpabilité criminelle des bourreaux. C?est compter aussi sans les malheureuses victimes qui donnent aujourd?hui aux survivants le goût de la paix. Quelles sont les conséquences directes de la « tragédie nationale » qui a endeuillé l?Algérie depuis 1990 ? Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a parlé récemment de 150 000 morts et de 30 milliards de dollars de pertes matérielles. Il y a aussi des centaines de milliers de blessés, traumatisés, disparus, déplacés, exilés, humiliés... Sans parler de la décimation de l?élite intellectuelle, de la destruction du tissu social et de l?appauvrissement de la société. L?Etat est appelé, dans le cadre de la prise en charge des séquelles du terrorisme, à opérer une transition qu?on pourrait qualifier de vertigineuse si l?on tient compte des drames sociaux occasionnés par plus de dix ans de folie meurtrière.
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