Algérie

L'Etat doit veiller à la bonne gestion Médicament



L'Etat doit veiller à la bonne gestion                                    Médicament
L'Etat doit veiller à la bonne gestion du médicament par sa « normalisation » et sa « régularisation », à travers la relance de l'Agence nationale du médicament, a souligné, hier, à Alger, M. Farid Benhamdine, président de la Société algérienne de pharmacie (SAP). « La bonne gestion du médicament passe par l'instauration d'une politique nationale devant permettre de veiller à sa normalisation et sa régularisation, à travers la relance de l'Agence nationale du médicament », a déclaré M. Benhamdine, lors d'une conférence-débat sur le thème de la politique du médicament, au Forum du journal DK News. La production, l'importation et la distribution du médicament « doivent passer par l'Agence nationale du médicament, composée de scientifiques et d'administrateurs, chargés d'étudier le marché (du médicament) et donner les recommandations nécessaires », a-t-il recommandé. Pour M. Benhamdine, la politique nationale du médicament doit être « viable » et « pérenne », en vue de renforcer l'industrie pharmaceutique qui comprend, actuellement, 62 unités de production à l'échelle nationale. Il a, dans ce sens, appelé le gouvernement à faciliter la tâche à l'Union nationale des producteurs algériens (UNPA), notamment en ce qui concerne les dispositions douanières, les coûts d'importation et la délivrance des agréments par le ministère de la Santé. Le président de la SAP a réaffirmé, à cet égard, l'engagement des industriels pharmaceutiques à réduire la facture du médicament et à doubler la production nationale d'ici trois ans. M. Benhamdine a estimé que l'industrie pharmaceutique en Algérie est « sur la bonne voie » et que les producteurs nationaux ont la capacité de réduire la facture du médicament, estimée, actuellement, à 3 milliards de dollars. Pour ce qui est de la vente de morphiniques (catégorie de médicaments utilisés contre la douleur, notamment chez les personnes atteintes de cancer), M. Benhamdine a indiqué que les pharmaciens « sont autorisés » à les commercialiser. « Certains pharmaciens ne commandent pas les morphiniques par appréhension d'être cambriolés. Cela est inadmissible, car un pharmacien doit être disposé à fournir n'importe quel médicament, quitte à se doter d'un matériel de surveillance sophistiqué », a-t-il précisé. Pour sa part, M. Yacine Louz, membre du bureau de la SAP, a axé son intervention sur les compétences algériennes en matière de recherche et de pharmaceutique. Il a insisté sur la nécessité de réhabiliter la formation du personnel pour résoudre les problèmes liés à la gestion du médicament. Le même intervenant a appelé, en outre, à la création d'une agence de veille du médicament, qui sera chargée du suivi de la chaîne du médicament et de sa traçabilité.


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