Algérie

L'état déterminé à réprimer la corruption Selon le ministre des Finances



«Les hautes autorités du pays sont déterminées à mener une lutte sans merci contre la corruption sous toutes ses formes et ne ménageront aucun effort pour y parvenir», a assuré hier le ministre des Finances, Karim Djoudi, à l'occasion de l'inauguration du siège de l'Office central de répression de la corruption (OCRC), à Alger.
Cette lutte contre la corruption est «loin d'être conjoncturelle, mais représente une action permanente», a précisé le ministre des Finances, au moment où l'opinion publique ne cesse de découvrir, à travers la presse nationale, de sombres épisodes de corruption touchant notamment la compagnie nationale des hydrocarbures. Le premier argentier du pays, cité par l'APS, a souligné que la corruption est «un crime préjudiciable pour l'argent public et pour l'économie nationale», d'où la nécessité de développer de nouveaux mécanismes de répression et d'où l'importance, a-t-il ajouté, du rôle dévolu à l'OCRC, désormais opérationnel depuis hier.
De son côté, le directeur général de ce nouvel office, Abdelmalek Sayah, n'a pas manqué de reconnaître, toujours selon l'APS, que la corruption avait enregistré une ampleur importante ces dernières années. A la question de savoir si l'organisme qu'il dirige allait intervenir dans «l'affaire Sonatrach», le même responsable a expliqué que l'Office n'est pas encore saisi de cette affaire, actuellement entre les mains de la justice. «Une fois que la justice s'est saisie de l'affaire, l'Office n'a pas le droit d'interférer. C'est à la justice de décider si elle veut saisir l'OCRC», a-t-il encore précisé.


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