Algérie

L'état démocratique et social



L'état démocratique et social
Le débat en cours, au Parlement, sur la loi de finances pour 2015 s'est articulé autour de la grande attention que les pouvoirs publics accordent à la situation sociale des familles démunies. L'Etat entend faire encore mieux que ce qu'il a fait jusque-là pour venir en aide à cette catégorie de citoyens composée de chômeurs, de personnes âgées, de handicapés ou de retraités. Cet effort n'est pas nouveau puisque depuis plus d'une dizaine d'années, le président Abdelaziz Bouteflika a inscrit la question sociale au c?ur de l'action gouvernementale. On a entendu, vendredi à la télévision, une députée insister, dans son intervention, sur le minimum vital qui doit être accordé aux personnes sans revenu. Ce débat ouvert ne signifie pas que la situation sociale de cette catégorie est catastrophique. Il apporte la preuve que le gouvernement et les députés donnent le même sens à la solidarité nationale. Ce principe qui fait consensus ne fait l'objet d'aucune surenchère ou réserve, ni au Parlement ni au gouvernement qui, sur instruction du président Bouteflika, a pris en charge cette question. Rappeler cette option, qui n'est pas nouvelle en Algérie, est utile, au moment où la plupart des gouvernements dans le monde puisent dans les catégories des bas salaires ? les laissés-pour-compte et les SDF ne sont pas concernés par les mesures d'austérité puisqu ?ils y vivent en permanence ? de quoi honorer la dette publique. En Algérie, malgré la chute des prix du pétrole, l'Etat n'hésite pas à prêter plus d'attention encore aux personnes et aux familles les plus vulnérables socialement. C'est au profit de cette catégorie de citoyens que le président Bouteflika avait fait le maximum dès que le niveau des revenus du pays a commencé à s'améliorer à partir de 2005. Avant cette date, l'Algérie enregistrait, selon des experts et des hommes politiques, près de 15 millions de pauvres. Par pauvreté, il faut entendre sous-alimentation et manque de soins dans certains cas, le tout sur fond d'une crise de logement aiguë. Ce défi a été relevé en quelques années, puisque les préoccupations des Algériens en 2014 ne sont plus celles d'il y a dix ans. Les familles concernées, qui n'ont pas encore reçu leur logement social, seront sans doute servies d'ici à la fin du quinquennat 2015-2019. Sellal l'a promis. Cette promesse est fondée sur de soldes bases financières et une expérience en matière d'habitat sans précédent dans un pays du sud de la Méditerranée. Pour les 5 prochaines années, le gouvernement s'est fixé comme objectif de réduire la crise du logement à sa plus simple dimension. L'action sociale de l'Etat est à inscrire dans une démarche globale et harmonieuse en vue d'une Algérie nouvelle, politiquement équilibrée, sécurisée, économiquement prospère et socialement solidaire. Quel pays, aujourd'hui, peut se prévaloir de tant d'efforts, d'avoir fait plus pour les catégories sociales les plus exposées à la crise économique, les personnes seules ou démunies ' Cette option est sacrée. Elle est inscrite dans le texte politique de base le plus prestigieux. La Proclamation du 1er novembre 1954, dont nous fêterons le soixantième anniversaire, qui s'est donné comme objectif la consécration d'un « Etat démocratique et social ». C ?est aussi la « feuille de route » du président Bouteflika.




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