Algérie

L'état de santé de Salah s'améliore



Des milliers de supporters présents à l'entraînement pour voir la star égyptienneDe retour en Egypte deux semaines après sa blessure, Mohamed Salah a reçu un accueil triomphal au Caire, alors qu'il assistait, sans y participer, à un entraînement des Pharaons à la veille de leur départ pour le Mondial en Russie.
«Viens Salah! Viens Salah!», entonne la foule dans le stade de la capitale, entre le son assourdissant des cornes et les cris des vendeurs de friandises à la sauvette. Salah, qui a connu une saison exceptionnelle avec Liverpool et a permis à l'Egypte de se qualifier pour la Coupe du monde pour la première fois depuis 28 ans, était de retour au pays pour la première fois depuis sa blessure en finale de la Ligue des champions le 26 mai. Aux côtés d'une mascotte très énergique, un dinosaure vert coiffé d'un némès doré de pharaon, tous les joueurs se font applaudir. Puis le nom de Salah provoque une salve de cris et d'applaudissements sans pareil parmi les milliers de supporters présents. Mais la star des Reds ne participe pas à l'entraînement.
Blessé à l'épaule, il se contente, vêtu du maillot rouge des Pharaons, de rester au milieu du terrain, faisant le show, se livrant notamment à des selfies avec des privilégiés qui ont eu accès au terrain.
La blessure de Salah fin mai lors de la finale de Ligue des Champions contre le Real Madrid (défaite de Liverpool 3-1) a suscité l'émoi chez les supporteurs égyptiens qui ont craint que leur attaquant vedette ne puisse participer au Mondial.
Le joueur vedette n'a toutefois pas manqué de taper dans un ballon dans un coin, donnant une lueur d'espoir à son public. Il a ensuite rejoint la touche. En treillis ou uniforme blanc classique, les forces de sécurité ont quadrillé les abords du stade, rempli au quart de sa capacité. En Egypte, tout rassemblement d'ampleur est rare et étroitement contrôlé, autour des stades en particulier.
L'accès à ces derniers se fait généralement au compte-goutte depuis la mort, en février 2012, d'au moins 74 personnes, pour la plupart des supporters dans des heurts au stade de Port-Saïd. «C'est un événement exceptionnel car toute une génération a été exclue des stades», explique Mostafa Abdallah, un instituteur de 64 ans, en chemise à carreaux et le sourire affable. «Je suis venu pour ce moment historique, venir admirer l'équipe de mon pays qui va jouer à la Coupe du monde», se félicite-t-il. Car au-delà de Salah, les Pharaons suscitent la ferveur de leurs supporters.
Les noms du gardien de légende Essam al-Hadari comme du sulfureux milieu de terrain Abdallah el-Said résonnent aussi dans les gradins, au milieu des drapeaux égyptiens et des maillots des clubs cairotes d'Al-Ahly et Zamalek. Qualifiés pour la première fois depuis 1990 pour le Mondial, les Pharaons, qui sont dans le groupe A, se sont envolés pour la Russie hier. Ils rencontreront l'Uruguay le 15 juin puis le pays-hôte le 19 juin et l'Arabie saoudite le 25 juin.


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