Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a réitéré, dimanche à Alger, la conviction de l'Etat de consentir des efforts importants pour le bien de ses ressortissants vivant à l'étranger, a précisé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué reçu à notre rédaction.En marge de la cérémonie d'accueil des membres de la communauté nationale à l'étranger organisée, dimanche au port d'Alger, le ministre des Affaires étrangères a rappelé que cette opération se veut «une bonne pratique de la part de l'Etat pour honorer le phénomène civilisationnel que constitue le retour régulier de nos compatriotes au pays».Ramtane Lamamra qui participait à cette cérémonie en compagnie de Boudjemaâ Talai, ministre des Travaux publics et des Transports, le général-major Abdelghani Hamel, directeur général de la Sûreté nationale, Kaddour Bentahar, directeur général des Douanes et Abdelkader Zoukh, wali d'Alger, a mis en exergue les contributions significatives que la communauté à l'étranger n'a pas cessé d'apporter au pays.Cela s'est fait, en se plaçant résolument aux avant-postes des actions entreprises pour satisfaire les aspirations légitimes de la nation algérienne dont elle est partie intégrante, a fait savoir le MAE. Il a, par ailleurs, expliqué l'importance qu'accorde l'Etat à sa communauté nationale à l'étranger. A cet effet, le ministre a précisé que «l'action multiforme des institutions de l'Etat et tout particulièrement celle du gouvernement n'est ni sectorielle ni conjoncturelle. Elle est globale et permanente.Elle trouve une source d'inspiration dans les propositions, doléances et aspirations légitimes de nos ressortissants à l'étranger pour pouvoir, à chaque fois que cela est possible, s'adapter, s'améliorer et gagner en efficacité», a-t-on souligné dans le communiqué. Cette action s'inscrit en droite ligne des orientations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au gouvernement qui soulignent l'impératif de la prise en charge des préoccupations de nos ressortissants résidant à l'étranger et de faciliter au mieux leur gestion administrative et leur protection consulaire, a rappelé le MAE.Un saut qualitatif dans la lutte contre la bureaucratieDifférentes contraintes auxquelles sont confrontés les ressortissants à l'étranger sont les procédures administratives, que ce soit pour s'octroyer des papiers administratifs ou pour les démarches à faire pour regagner le pays pendant les vacances ou autres. Ces difficultés liées à la bureaucratie ont été, incessamment, prises en considération, au cours des dernières années. Les procédures ont été simplifiées tant à l'intérieur du pays qu'en dehors des frontières nationales, a précisé le ministre des Affaires étrangères.Dans ce sens, Ramtane Lamamra a cité les différentes mesures de simplification et de facilitation dont la communauté bénéficie au cours des deux dernières années avec l'ouverture de nombreux chantiers. Par ailleurs, le ministre a indiqué que les représentations diplomatiques et consulaires ont été instruites, dans le but de rapprocher le service public aux ressortissants, pour déployer des bureaux consulaires itinérants afin d'aller à la rencontre de nos compatriotes dans les régions et villes éloignées (Canada, Etats-Unis, Australie), pour l'accomplissement des formalités nécessitant la présence physique des personnes concernées.En ce qui concerne les efforts consentis pour simplifier les procédures administratives, le ministère a cité, dans son communiqué, l'acte de naissance 12S nécessaire qui s'obtient actuellement via internet, le certificat de nationalité et le casier judiciaire obtenus par voie électronique par le canal des ambassades et consulats, l'introduction, en attendant l'adoption du projet de loi modifiant le code de l'état civil, des demandes de rectification des erreurs des actes de l'état civil des citoyens établis à l'étranger, par voie électronique, via les postes diplomatiques et consulaires.Le ministère a cité aussi la réduction significative des délais d'obtention du passeport biométrique, passant de deux mois en 2014 à plus ou moins deux semaines, la dispense de présence des enfants de moins de 12 ans lors de l'introduction de la demande du passeport biométrique et la prise en compte de la photo scannée en remplacement de la photo non conforme prise sur les lieux.
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Posté Le : 28/06/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Zahra Kefane
Source : www.lnr-dz.com