Algérie

L'état au secours du textile



L'état au secours du textile
Deux fabricants relevant du secteur public, à savoir un producteur de literie et un autre de produits en cuir, constituent les principaux exposants du salon expo-vente inauguré, hier, par Amara Benyounès, ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement, Hocine Necib, ministre des Ressources en eau, Mustapha Benbada, ministre du Commerce, et Abdelmadjid Sidi Saïd, SG de l'UGTA. A l'occasion, ils ont assisté à la signature de deux conventions entre la société nationale de confection d'habillement en textile de Aïn El Hammam (w. de Tizi Ouzou), l'entreprise Cosider ainsi la que société de gestion et de participation hydraulique, portant sur la confection d'habillement à 60.000 travailleurs des deux sociétés. Ces deux événements sont inscrits dans le cadre de la politique de promotion et du développement de la production nationale, l'un des points phare de la prochaine tripartite. Le plan visant la promotion de la production nationale comprend 29 propositions et 106 actions concrètes. « Ce plan est prêt. Nous allons le discuter avec les partenaires lors de la prochaine tripartite et nous espérons avoir le quitus du gouvernement », a indiqué, hier, le ministre du Commerce. Selon lui, ces deux conventions signées constituent « un modèle » que les pouvoirs publics tentent de généraliser au niveau national afin de répondre aux besoins des entreprises nationales. « Ce type de partenariat est nécessaire pour la promotion de la production nationale », a estimé M. Benbada. Il a rappelé, en outre, que l'organisation de ce type de salon est destinée à la promotion du produit local. « Il est question de convaincre le consommateur algérien à acquérir ce produit », a précisé le ministre. Pour Amara Benyounès, la convention signée va permettre la préservation des 220 emplois existants en plus de la création plus de 100 nouveaux postes. « Ça va donner un nouveau souffle à l'entreprise », a-t-il signalé. « Notre objectif est d'arriver à faire signer des conventions similaires pour toutes les entreprises du secteur industriel afin de leur assurer des commandes publiques », a souligné M. Benyounès. Et ces commandes doivent être, selon lui, orientées exclusivement vers la production nationale, qu'elle soit publique ou privée. « Nous sommes en train de travailler et de réfléchir pour trouver des mécanismes afin que le produit national soit prioritaire en Algérie », a-t-il précisé. Une stratégie soutenue par le SG de l'UGTA. « Nous devons faire confiance au produit national avant de passer aux aspects de sa perfection », a-t-il indiqué, soulignant que « c'est le défi des pouvoirs publics, du patronat et du syndicat pour l'année 2014 ».




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