Algérie

L'Etat a cassé sa tirelire en 2014


L'Etat a cassé sa tirelire en 2014
La priorité de l'Etat, c'est les jeunesLe premier ministre Abdelmalek Sellal l'a déclaré et affirmé: «L'Etat ne touchera pas aux dispositions d'aide à la jeunesse (Ansej, Cnac ou Angem).»Dans un document exclusif que L'Expression a obtenu, on mesure la grande générosité du gouvernement envers les jeunes investisseurs. Ainsi, l'exploitation des rapports mensuels des différentes banques publiques (Badr, BNA, BOL, BEA et CPA) concernant les dispositifs Ansej et Cnac, ainsi que les données du Mtess sur l'Angem, ont permis d'établir un bilan exhaustif sur la période des dix premiers mois de l'année 2014. Ainsi, selon les chiffres du mois d'octobre 2014 seulement, plus de 14.713 dossiers ont été financés, 24.652 emplois créés et 24.725 MDA investissement total dont 6794 MDA crédits bancaires. Ainsi l'Ansej a financé 4717 dossiers, la Cnac 1374 et l'Angem 8625 pour un total de 14.716 dossiers. Il convient de noter que le coût moyen d'un projet financé par I'Ansej ou Cnac est de l'ordre de 3700.000 DA alors que le coût moyen d'un projet financé par l'Angem est de l'ordre de 220.000 DA. Les résultats cumulés des trois dispositifs, tous financements confondus, pour les 10 premiers mois de l'année 2014, par rapport à la même période de l'année 2013, sont de l'ordre de 156.284 dossiers financés contre 133.556 en 2013 soit une augmentation de (+17%) Ces dispositifs ont contribué à la création de 262.194 emplois contre 219.165 en 2013 soit une augmentation de (+20%). En termes de crédit bancaires 157.073 MDA ont été octroyés aux jeunes investisseurs contre 103.589 MDA en 2013, soit une augmentation de (+51%). Ce qui donne 230.762 MDA en termes d'investissement total (contre 153.276 MDA en 2013), soit une augmentation de (+50%). L'examen des résultats obtenus par les trois dispositifs Ansej, Cnac et Angem, pour la période de janvier à octobre 2014, par rapport à la même période de l'année 2013, fait ressortir une nette progression, à savoir notamment, une augmentation de (+20%) en matière de création d'emploi, et (+50%) en termes d'investissement total.Les résultats obtenus attestent de l'engouement des jeunes pour ces dispositifs dont le financement est réparti comme suit: 1 à 2% apport initial du jeune promoteur. Entre 28 à 29% de prêts non rémunérés PNR et 70% de prêts bancaires bonifiés à 100%. Par ailleurs, il convient de rappeler que ce dispositif d'appui à la création d'activité a été, récemment, enrichi par une convention entre l'Ansej et l'Agence nationale de soutien des pôles technologiques (Anpt). Cette mesure est susceptible d'encourager davantage les jeunes universitaires dans la création des start-up dans les domaines technologiques nécessaires à notre économie nationale.Les TIC demeurent le secteur qui a le plus explosé dans le pays ce qui pousse le gouvernement à réorienter ses aides. C'est pour cela que l'Etat souhaite à travers ses mesures d'aides financières aux jeunes entreprises à encourager certains secteurs comme les TIC, l'agriculture ou encore les services et réduire la pression sur les créneaux très prisés comme le transport. A côté de l'aide aux entreprises, on apprend que plus de 350.000 placements d'emplois ont été effectués en 2014 par l'Agence nationale de l'emploi (Anem) dans le secteur économique, a indiqué son directeur général, Mohamed Tahar Chaâlal, assurant que la conjoncture économique marquée par la chute des prix du pétrole «n'impactera» pas les futurs recrutements. Sur les 350.000 placements réalisés l'année dernière, 100.000 l'ont été dans le cadre du dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (Daip), dont 87% dans le secteur économique, alors que 46.000 ont concerné les Contrats de travail aidé (CTA), a précisé M.Chaâlal.La conjoncture économique actuelle, marquée par une baisse des prix du pétrole, n'«impactera pas» les perspectives de l'Agence et des futurs recrutements, a-t-il, par ailleurs, rassuré, arguant du fait que 70% des recrutements sont assurés par le privé.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)