Algérie

l’Établissement hospitalo-universitaire de Haï Essabah



Oran
Longtemps considéré comme le parent pauvre de l’EHUO (l’Établissement hospitalo-universitaire de Haï Essabah), le service de chirurgie cardiovasculaire vient d’être gratifié d’un professeur, un médecin que l’association Cœur fragile appelle déjà “Bistouri d’or”. Toutes les wilayas du pays ont célébré la Journée internationale de la presse et de la liberté d’expression, soit par des tables rondes, soit par des expositions, soit par des distributions de médailles ou de diplômes aux journalistes les plus méritants… sauf la wilaya d’Oran.
Et, curieusement, c’est la wilaya qui compte le plus de journalistes. Oran est sans doute la seule ville du pays où les étudiants, les ivrognes, les drogués, les dragueurs, les dealers et les clochards se supportent et font bon ménage, dans un espace aussi réduit. Jetez un coup d’œil devant le lycée Lotfi, surtout aux heures de pointe, et vous serez édifiés. Contrairement au reste des marchés autorisés ou tolérés, et où les prix, l’un dans l’autre, maintiennent à peu près le même cap, à la rue de la Bastille, par contre, ils jouent carrément au yoyo jusqu’à devenir caricaturaux. Par exemple, les cerises, la même qualité, sur le même trottoir est cédée — tenez-vous bien — à 240 DA le kilo, 280 DA, 320 DA et plus loin, à deux cent mètres à… 500 DA. Suite aux factures astronomiques de téléphone qu’elles reçoivent et qui ont été multipliées par deux ou trois, en comparaison de l’ancien opérateur, de nombreuses familles à Oran ont tout simplement résilié leur téléphone fixe.
Pis, le nouvel opérateur exige des abonnés de se déplacer pour réclamer leurs factures. Vivement la concurrence !


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