L'est en bref :

KHENCHELA : Un chef d'inspection arrêté pour corruptionUn cadre exerçant à l'inspection des Domaines de la commune d'Ouled Rechache (Zoui), située à 30 km à l'est de la ville de Khenchela, a été arrêté avant-hier, et placé sous mandat de dépôt par le procureur de la République pour corruption, a-t-on appris d'une source fiable. Les éléments de BRI (Brigade de Recherche et d'Intervention) de Khenchela ont pris le suspect en flagrant délit, au moment même où il touchait une somme d'argent de la part d'un citoyen. La victime a déposé une plainte auprès du procureur de la République pour dénoncer l'abus de ce chef d'inspection, en l'accusant de lui avoir demandé de l'argent en échange d'un service. Après avoir obtenu l'autorisation du procureur de la République, la police a tendu une souricière à l'employé indélicat, avec la complicité de la victime, après qu'ils l'ont attiré vers la ville de Khenchela, où le suspect a été pris «la main dans le sac». Mohamed Taïbi

GUELMA : 11,5 kg de kif saisis à Tamlouka
Agissant sur renseignements, les éléments de Gendarmerie nationale de Tamlouka, commune située à l'extrême nord-ouest du chef-lieu de la wilaya de Guelma, ont saisi 11,5 kg de kif traité, indique un communiqué de presse rendu public hier. L'opération a permis, en plus de cette saisie, de procéder à l'interpellation de 3 personnes et la récupération de 190 000 DA en espèces, profit de la vente de la drogue.
Notons que le communiqué de presse ne donne aucune précision sur la date de l'arrestation des personnes incriminées ni même sur l'opération de saisie. Des bribes d'informations indiquent cependant que les gendarmes suspectaient que la «marchandise», en provenance de la wilaya d'Oum El Bouaghi, se trouvait dans le domicile d'une première personne arrêtée et l'argent dans le domicile d'une seconde personne. Notons enfin que deux personnes sont en fuite et activement recherchées.
Karim Dadci
AÏN BEÏDA (OUM EL BOUAGHI) : Une pinède livrée à elle-même
La forêt appelée «Essanouber» par les habitants d'Aïn Beida est dans un piètre état. Pourtant, les autorités de la wilaya lui ont attribué une enveloppe conséquente pour en faire un lieu d'oxygénation et de détente pour toute la population. Des travaux furent certes engagés, mais ils se sont avérés insuffisants pour donner à la forêt un aspect accueillant. Ce que l'on déplore aussi, c'est que les kiosques installés dans les différents espaces ont été vandalisés. Les pourtours de la pinède sont envahis par toutes sortes de détritus : des bouteilles en plastique, des cannettes de bière et des sachets. De quoi rendre les lieux infréquentables. Les jeux pour enfants comme les toboggans et les balançoires, installés récemment, sont en nette dégradation. «Un pareil lieu ne doit pas rester sans gardiennage. Nos concitoyens manquent de culture écologique et il faudra bien leur insuffler les règles élémentaires propres à la vie en société», déplore un riverain. Présentement, c'est le jardin Emir Khaled qui fait l'objet de travaux. On pense y installer des jeux plus attrayants pour les enfants. Ce square aussi a subi des dégradations pendant de longues années. L. Baâziz