Algérie

L'essentiel de la semaine Actualité : les autres articles



L'essentiel de la semaine Actualité : les autres articles
-Samedi : la police n'a pas chômé pour venir à bout des rassemblements de la «journée de la colère» des chômeurs à travers le pays. Intimidations, arrestations, menaces et interdiction de rassemblements de plus de deux honnêtes militants ! Le plein emploi sécuritaire a été réalisé alors que la vraie sécurité des Algériens n'est pas garantie.-Dimanche : les manifestants du préemploi ont été molestés, arrêtés, humiliés à Alger. Rien d'inhabituel au pays de Tayeb Belaïz (tiens tiens, on le voit pas trop ce ministre de l'Intérieur !). Ah, si quand même, dans la pathétique photo de famille (familia ') avant ce Conseil des ministres où Bouteflika aurait lancé des blagues ! Il peut le faire, on est en plein dans Bled miki.
-Lundi : dans sa déclaration (écrite ') au Conseil des ministres hier, Bouteflika exhorte ses ministres à plus d'«abnégation». Il devrait commencer par lui-même en clarifiant sa feuille de route et cesser, à son sage âge, de jouer les intrigants de la dernière minute. Pendant ce temps, les spéculations vont bon train : on ne l'a pas vu debout, entrant à la salle en compagnie de Sellal, on ne l'a pas vu terminer sa tentative de se lever après la photo de famille, on ne l'a pas entendu' Faut tenir jusqu'en avril comme ça, et peut-être plus même.
Mardi : pendant que les spéculations vont bon train autour de l'apparition du Président paré de son demi-sourire forcé, des affrontements redémarrent à Ghardaïa. Des heurts «communautaires» sur fond de bagarres de quartiers, alors que deux tribus s'affrontent à Oum El Bouaghi à coups de fusil de chasse pour une histoire de terrain. De haut en bas, l'Algérie n'est pas sortie de l'atavisme tribal. Entre-temps, le groupe des 14 partis a été interdit de tenir un débat sur la Constitution.
-Mercredi : spéculations encore sur un éventuel rapprochement FLN-FLN qui serait une man'uvre de Hamrouche, un patrimoine commun aux deux partis, et sur les effets d'annonce de Benflis en début de semaine. Mais à six mois de la présidentielle, aucune candidature de poids en vue. Sauf celle de la perpétuation du système.
-Jeudi : la main sur le c'ur, Sellal nous rassure (et il le fait bien) : il n'a aucune ambition présidentielle. Dieu est grand ! C'est sage, parce qu'il aura peur de subir le terrible sort du challenger Benflis en 2004. Pendant ce temps, on aménage le palais présidentiel pour faciliter les déplacements du fauteuil roulant du Président : la loi de finances ne précise pas combien ça nous a coûté (l'aménagement, pas le Président).


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