Algérie

L'essentiel de la semaine



L'essentiel de la semaine
-Samedi : Aussitôt entré, aussitôt sorti ! Hier hospitalisé à Grenoble, Bouteflika revient aujourd'hui. Silence de mort de la Présidence, c'est la presse française qui nous donne des informations. Humiliation encore pour nous, Algériens. Entre-temps, Saadani défie les mouhafedhs de le faire chuter. Lassantes invectives. Le RCD fustige le FFS et sa recherche de «consensus national» sans amener d'alternative. La critique perpétuelle : la politique à l'algérienne.-Dimanche : Bouteflika réapparaît pour accueillir de nouveaux ambassadeurs arabes. Pas un mot pour nous, mais nous commençons à en avoir l'habitude. Entre-temps, Louh affirme qu'il faut un «débat ouvert» sur la suppression de la peine de mort. Un peu de lumière messianique ' Sinon, Hamrouche doute de l'application de l'article 88 contre Bouteflika et se positionne pour un «large consensus». Une rengaine en vue de se poser en présidentiable.-Lundi : L'Algérie a été sélectionnée parmi les quatre finalistes pour l'organisation de la CAN-2017, Raouraoua a de quoi être content. Sinon, dans une déclaration discrète, le ministre des Sports a affirmé qu'il était «difficile de persuader les fans algériens d'aller en Guinée» en raison d'Ebola. Enfin une convergence avec le Maroc? Entre-temps, Ali Yahia appelle à «reconnaître le MAK», une déclaration étonnante et d'une perspective dangereuse-Mardi : Trêve dans les tensions algéro-marocaines, Bouteflika félicite M6 pour l'anniversaire de l'indépendance du royaume. «Indépendance», un terme cher à l'Algérie. Entre-temps, des milliers d'étudiants manifestent à Béjaïa pour l'amélioration de leurs conditions socio-pédagogiques. Mais pas un mot du pouvoir, beaucoup plus occupé par trouver une solution avec l'OPEP pour que les prix du baril ne s'effondrent pas. Eviter le cataclysme, ni plus ni moins-Mercredi : Erdogan arrive en visite à Alger et est reçu par Bouteflika, histoire de montrer qu'«il va bien et que sa légitimité n'est pas discutable» comme le clame Saadani, sûrement nerveux quant à la structuration de l'opposition. Celle-ci rencontre la délégation de l'UE et demande «une présidentielle anticipée». Benflis, lui, affirme que «l'Algérie est prise au piège du pouvoir héréditaire», sans mentionner qu'il a participé à la mise en place du piège.-Jeudi : Défaite des Verts face au Mali, cela devrait faire plaisir à une certaine presse aux Unes racistes. Saadani n'arrête plus, il fustige le dialogue de l'UE avec les acteurs politiques du pays, dont il doute d'une «ingérence» et d'une recherche de chaos. «La main de l'étranger», tube de l'été et de l'hiver. Sinon, le FFS, malgré les critiques, se dit déterminé à aller au bout de sa «démarche consensuelle». Courage ou inconscience politique '




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