Algérie

L'essentiel de la semaine



L'essentiel de la semaine
Samedi : L'ANC, bannière regroupant une pléthore d'hommes politiques aux convictions parfois opposées, entend ?uvrer pour «la création d'un Etat de droit», en partenariat avec le pouvoir. Mais n'ayez crainte, l'«opposition» existe toujours. Benflis se dit «clairement dans l'opposition». Sinon, l'Algérie est épinglée par l'OIT pour non-respect des droits des travailleurs et l'UGTA a perdu sa place. Un rappel à l'ordre légèrement tardif.Dimanche : Bonne fête aux enfants algériens ! Au menu, un système éducatif anachronique et des loisirs quasi inexistants. Bonne chance aux futurs bacheliers ! Les épreuves se déroulent dans le calme. En revanche, rififi au FCE. Après Othmani, c'est Rebrab qui claque la porte. Entre-temps, à l'APN, Sellal affirme que «l'exploitation du gaz de schiste est inévitable» pour pallier la baisse du niveau des hydrocarbures. Et l'industrie ' Silence absolu.Lundi : Saga judiciaire algéro-française. Le juge Trévidic ne pourra pas se rendre en Algérie, mais Louh assure qu'il «n'y a aucun différend» avec la justice française, à tel point que celle-ci s'occupe de son affaire Khalifa avant la nôtre. Entre-temps, la valse pour la révision constitutionnelle commence du côté de chez Ouyahia qui semble faire fi de la marche des exclus des logements sociaux à Bouira. Constitution inclusive et consensuelle, disait-il 'Mardi : L'Algérie ne livrera pas Khalifa à la justice française, selon Louh, mais toujours aucun différend. Sinon, l'ONS nous apprend que la production industrielle a augmenté de?0,3% en un an. Une vraie révolution est en marche. Entre-temps, Grine affirme présenter son plan d'action pour l'autorité de régulation de la presse, mais tait soigneusement l'affreux traitement dont le quotidien Al Fadjr est la cible. Le crime ' Ses positions anti-pouvoir.Mercredi : Ghozali décide de participer à une conférence du front du boycott en affirmant que la présence d'anciens membres du FIS «ne le dérange pas». Encore un Premier ministre qui se réinvente une image d'«opposant mahgour». Entre-temps, Belaïd a laissé entendre que la révision constitutionnelle pourrait être soumise à référendum. Pas certain que le taux de participation soit au rendez-vous.Jeudi : Après Benghabrit, Sellal en remet une couche. «L'enseignement de tamazight doit être obligatoire», mais son officialisation dépendra de la révision constitutionnelle. Un pas en avant, deux en arrière. Entre-temps, l'Algérie demande 4 à 5 ans avant de revoir la règle des 51/49. L'adhésion à l'OMC attendra. Mieux vaut peut-être attendre que de se précipiter comme le gouvernement semblait prêt à le faire le mois dernier.




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