Algérie

L'espoir de voir tous les barrages pleins d'eau est presque possible



Les douze millions de mètres cubes d'eau de pluie des averses de cette fin de semaine sur certaines régions d'Algérie ont fait passer le taux de remplissage de 53% à 55% en moyenne nationale. Il y a des barrages qui sont situés dans des zones non humectées qui n'ont pas connu d'évolution notables.Par contre, il y a des barrages qui ont dû user des déversoirs pour continuer d'assurer leur sécurité. Celui de Beni Harroune est à presque un milliard de mètre3 sa contenance réinstaure la sérénité dans la région qu'il est en train de desservir via les transferts. A l'Ouest du pays où la moyenne est assez basse concernant la pluviométrie sur les treize barrages, quatre n'ont pas atteint le taux moyen et sont en dessous des 30%. Le barrage de Meffrouche de la wilaya de Tlemcen qui est considéré le plus stressé, est à 19,04 % malgré les 3 mm d'eau de pluie enregistrées. Dans la même wilaya, à Sikkak, le barrage ne peut contenir plus de ses capacités et il est à 100% de remplissage. Si les pertes étaient moindres au barrage Samo de Sidi Bel-Abbès avec les 0,2 mm de pluie, il atteindrait plus que les 72,95% enregistrés. Le bassin du Chéliff et son impluvium qui alimente les seize captages et barrages connait moins de stress que la région Ouest. D'ailleurs, il n'y a que trois barrages qui sont en deçà des 30 % dont deux sont à moins de 15% : ceux de Herraza et d'Oued Foddha. Par contre, le barrage Colonel Bougarra de Tissemsilt est à son maximum soit à 100% et ce qui est mobilisé pour le MAO il est à 99,52%. La pluviométrie en cette région est très importante et fait le bonheur des céréaliculteurs de montagne qui ont rattrapé les retards accumulés en semant le tardif Mazoz. Le remplissage du barrage Boukadir qui n'a pas encore été entamé, reste vide tout comme celui de Sidi Abed dont la mise en eau n'est pas encore engagée. Dans la région centre qui couvre en générale les chaînes montagneuses des Bibans et du Djurdjura jusqu'aux flancs des Babords où douze des seize barrages sont en fonction, ils connaissent un taux de remplissage moyen de 46,84%. La pluviométrie n'a pas été assez fournie ; seuls quatre impluviums ont enregistré un très faible volume soit entre 1,0 et 2,1 mm. Les barrages de Boukourdene de Tipaza et celui de Bouroumi d'Ain Defla sont encore en deçà des 30%. Quant aux barrages de Tilesdit de la région de Bechloul où passent leur temps à pêcher nos amis Fouad Belkacemi dit Bourdouze et Karim Latef. Bien que l'interdiction de baignade est clairement indiquée sur des plaques de signalisation. Le deuxième barrage est celui de Meurad qui fait la fierté des Hadjoutis. Ils sont respectivement à 89,12% et 97,50%. C'est à partir des monts du Babor au Babar et vers toutes les zones du Nord-Est qu'est généralement enregistrée la plus forte et permanente pluviométrie. D'ailleurs l'Etat a investi et continue d'investir dans la réalisation des barrages dans cette région. Des 23 barrages qui sont conséquents, d'ailleurs, le Béni Harroune fait partie des grandes réserves d'eau du patrimoine mondiale. Le ministre Necib était heureux d'une part en présentant les statistiques du 28 février et avait le visage qui s'est terni en évoquant la situation du barrage Ain Dalia de Souk Ahras qui devient l'un des problèmes les plus épineux. Dont la solution passe par le remplissage par les transferts des barrages environnants.


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