Algérie

L'escroquerie et la spoliation des déposants par Khalifa Bank, une opération "planifiée" (procureur général)


L'escroquerie et la spoliation des déposants par Khalifa Bank, une opération
Le procureur général du tribunal criminel près la Cour de Blida, Mohamed Zerg Erras, a estimé dimanche que l'escroquerie et la spoliation des déposants de leur argent était une opération "planifiée et organisée" par l'ex-président directeur général de ladite banque, Rafik AbdelmoumèneKhelifa, et ses proches collaborateurs jugés également dans cette affaire. Lors de son réquisitoire dans le procès en cassation de Khalifa Bank, le procureur général a relevé que l'"affaire de l'escroquerie et le vol des biens publics a été planifiée et organisée par cette association de malfaiteurs depuis déjà 1992, et la création de cette banque par Abdelmoumène ne visait pas à fructifier un investissement, mais plutôt voler et spolier les clients".Tout en indiquant que chacun des 71 accusés "doit assumer sa responsabilité pénale" dans cette affaire, M. Zerg Erras a précisé que "le noyau de cette escroquerie est constitué de Rafik Abdelmoumène Khelifa, de Guellimi Djamel et Issir idir", qui étaient "embusqués" pour commettre leur forfait à la faveur du changement intervenu dans la loi sur la monnaie et le crédit autorisant l'ouverture du secteur bancaire au privé.Selon lui, les cadres dirigeants du groupe dont les directeurs d'agences à l'instar de Mir Omar, directeur de l'agence de Cheraga, et Kechad Belaid, directeur d'agence de Blida, assument également une grande part de responsabilité dans ce qu'il a appelé "opérations diaboliques".Il a affirmé que la "complicité entre Khelifa et ses proches collaborateurs est avérée", en voulant pour preuve "les documents importants et confidentiels concernant le groupe Khalifa, trouvés chez eux lors des différentes perquisitions".Le procureur général a expliqué qu'Abdelmoumène Khelifa "avait avorté une expérience prometteuse en Algérie" à cause de son "escroquerie", puisque la loi sur la monnaie et le crédit a été revue dans le sens de la suppression d'attribution des agréments à des banques privés, ajoutant qu'il a usé de "corruption et de concurrence déloyale pour saigner les entreprises publiques et tous lesautres déposants qui étaient d'ailleurs ciblées, ce qui dénote, encore une fois, de sa mauvaise foi", a-t-il mentionné.


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