Algérie - RELIGION

L’esclavage n’a jamais été institutionnalisé par une idéologie Islamique



L’esclavage n’a jamais été institutionnalisé par une idéologie Islamique
La grande confusion autour de l’accusation portée sur l’esclavage et la traite négrière arabo-musulmane en Afrique faisant partie émergée de l'iceberg, qui aurait duré selon les estimations occidentales moins de 13 siècles et auraient touche de douze à dix-sept millions d’individus (le chiffre de n’a aucun fondement) le nombre d’Africains victimes, du VIIe au XXe siècle, soit à peu près autant que la traite européenne à travers l’océan Atlantique, du XVIe au XIXe siècle sans aucune donnée ni des sources. Le chiffre de n’a aucun fondement pourtant on a toujours mentionné que la traite arabo-musulmane avait été un sujet tabou. On ne sait pas quels droits seraient refusés aux esclaves. À défaut d’établir une intention criminelle, qui n’existe pas, ils en sont réduits à présupposer la nature criminelle du musulman, selon la méthode rhétorique classique du racisme, qui attribue aux Musulmans des intentions criminelles pour mieux justifier leur condamnation, inculquée par des mentors politiques, universitaires et médiatiques.

Bref, des auteurs, qui prétendait éclaircir le débat sur l’esclavage multiplie les assertions sans les démontrer et propose au lectorat des affirmations gratuites qui ne font que nourrir la confusion. Pourtant on avait constaté que du côté musulman, l’esclavage a paru d’autant plus discret qu’on l’a présenté, à tort, comme moins meurtrier, moins capitaliste, plus calmant et plus paternaliste que la tout autre traite.

C’est exactement la stratégie de ces écrits fortement médiatisés, qui présente un fait marginal et commun à tous les pays du monde "l’esclavage", avant tout lié à l’exploitation de la détresse humaine, à de fortes disparités de revenu, à la précarité et à la clandestinité comme étant commun dans les pays musulmans et même directement encouragé par l’islam. Cette accusation est donc avant tout une (de plus) propagande antimusulmane, sans aucune valeur. C’est l’aspect classique de "l'empoisonnement du puits", pour permettre de jouer aussi un rôle majeur dans la diffusion de la désinformation et des messages négatifs qui incluent des opinions sectaires, figées et divisibles. Ces vues tronquent des sujets ou des sujets extrêmement complexes en une seule image simpliste et sont destinés à transmettre la désinformation à un large d’adeptes.

En Occident, devant l’exotisme et la désinformation de masse, certains tellement sont-ils incapables de surmonter les incompréhensions et mécompréhensions se contentent de verser dans l’amalgame et les généralisations, en se pavanant avec un joli air d’autosatisfaction. L’esclavage n’a jamais été une question de religion mais toujours une question économique, d’où sa quasi universalité. On a des esclaves pour les faire travailler. Merci la propagande.

À notre époque, il est tout à fait compréhensible que l’on soit en droit de se demander pourquoi le Qur’an n’a pas purement et simplement aboli l’esclavage.

Bien au contraire, les versets du Qur’an et les hadiths du Messager (bénédiction et salut soient sur lui) comportent des dizaines de textes qui exhortent à la libération et à l'affranchissement des esclaves. L'Islam a aboli toutes les sources de l'esclavage qui existaient avant l'avènement du message et n'a retenu que la captivité consécutive à une guerre et concernant des prisonniers, ce qui n’a rien a voir avec l'esclavage comme compris de nos jours.

Si ce bref rappel nous semblait nécessaire, c’est qu’il permet de comprendre fondamentalement la position coranique en la matière. Il faut de même avoir à l’esprit que le Qur’an ne s’est jamais défini comme un code de lois chargé de régler tous les aspects de la société des hommes.

La grandeur de l'Islam apparaît dans toute sa plénitude, en premier lieu, il édicta donc une série de mesures en prise avec la réalité du VIIe siècle afin de rectifier les principales injustices qui étaient faites aux femmes dans cette société arabe comme en d’autres. Le Qur’an indiqua des voies d’amélioration des relations hommes femmes afin que dans la durée la société évolue vers ce point d’équilibre et de justice

Les femmes, l’Islam les a honorées, y compris en tant qu’esclaves, par rapport à ce qu’elles subissaient dans les pays non musulmans. Leur honneur n’était plus un butin auquel tout un chacun pouvait prétendre ; elles n’étaient plus réduites à la prostitution générale, alors que c’était le sort qui attendait le plus souvent les captives de guerre. L’Islam a fait des femmes esclaves la propriété exclusive de leur maître ; nul autre que lui ne pouvait s’introduire auprès d’elles. Il leur a accordé le droit de recouvrer leur liberté par un contrat d’affranchissement ; et une esclave qui accouchait d’un enfant de son maître s’affranchissait automatiquement, en même temps que son enfant.

A ce propos, le Très Haut dit : "…Ceux de vos esclaves qui cherchent un contrat d'affranchissement, concluez ce contrat avec eux si vous reconnaissez du bien en eux; et donnez-leur des biens d'Allah qu'Il vous a accordés.." (Qur’an, 24:33).

La vérité c'est que dans la mesure où a l'époque l’esclavage et la prostitution allaient main dans la main, le Qur’an avait pour but d’éradiquer l’esclavage en réhabilitant les esclaves, hommes et femmes, à travers l’institution du mariage. Ainsi, le Qur’an ne laissa absolument aucune porte fermée sur ce plan, en exhortant les hommes à trouver une épouse parmi les servantes sous leur autorité légale, à épouser leurs captives célibataires, et à libérer leurs esclaves par un contrat raisonnable. "Épousez-les donc avec la permission des leurs et donnez leur leurs dots, raisonnablement, comme à une femme chaste et méritante et vous n’en ferez ni des prostituées ni vos maîtresses…" (Qur’an 4:25)

Le Qur’an affirme avec force l’égalité de tous les êtres humains : « Ô Hommes ! Nous vous créons d’un mâle et d’une femelle et Nous vous avons fait peuples et tribus afin que vous vous entre connaissiez. En vérité, le plus noble auprès de Dieu est le plus pieux ; Dieu est parfaitement savant et informé. », Qur’an 49.3.

Ce verset évoque d’un même temps l’égalité des êtres, l’égalité des hommes et des femmes, l’égalité des peuples et des races, la richesse des échanges interculturels. la piété est ici considérée comme le seul élément de distinction et que cette dernière n’ayant de valeur qu’« auprès de Dieu », nul ne saurait en tirer avantage.

Quoiqu’il en soit, le Coran suivant sa logique indique que, plus encore, le maître doit assister matériellement le candidat à sa propre libération afin qu’il ne soit pas du fait même de son affranchissement marginalisé et économiquement faible, le tout par contrat : « ... quant à ceux de vos esclaves qui souhaitent un contrat d’affranchissement, concluez ce contrat avec eux si vous leur connaissez quelque bien et dotez-les d’une partie des biens que Dieu vous a donnés… », (Qur’an 24-33)

Autre approche de la question, le Qur’an encourage l’homme libre à se marier avec une esclave : « Quant à celui d’entre vous qui n’a pas les moyens d’épouser les femmes croyantes de condition libre et de nobles mœurs, alors celles que vos mains droites possèdent parmi les jeunes femmes croyantes, Dieu connaît parfaitement votre foi, les uns comme les autres. Épousez-les donc avec la permission de leurs maîtres et donnez-leur dotation nuptiale selon les convenances… », (Qur’an 4-25))

Enfin, le Qur’an va intervenir en amont en supprimant une des sources majeures d’alimentation des marchés d’esclaves, à savoir : les prises de guerre. En effet, dans la tradition antique, lors d’une razzia ou d’une guerre tout ce dont on s’emparait en matière de butin était considéré comme biens meubles : réserves alimentaires, troupeaux, femmes et hommes, ceux-ci étant systématiquement asservis : « Lorsque vous vous affrontez les dénégateurs, frappez-les à la nuque jusqu’à ce que vous leur fassiez éprouver la défaite. Puis liez-les solidement [c.-à-d. les prisonniers de guerre]. Alors, soit ensuite vous leur faites grâce, soit vous en demandez rançon, ce quand la guerre aura cessé… », (Qur’an 47-4)).

Il y a bien là l’interdiction de mettre en esclavage les prisonniers de guerre puisque ces dernières ne pourront qu’être libérées, ou gracieusement ou contre rançon.

Le Qur’an dresse un vrai plan pour contrecarrer et pour faire place nette de l'esclavagisme. Dans le cadre de ces directives, et étant donné le contexte qui prévalait le Prophète béni, paix et salut sur lui, a dit que ce ne sont que des circonstances contingentes qui ont fait de ces êtres sous la direction d'autres et il est parfaitement possible qu'ils soient eux-mêmes maîtres de ceux qui le sont aujourd'hui. Par cette sentence, le Prophète réduit à néant l'arrogance des maîtres et les renvoie à la fibre humaine qui les relie tous et à l'amour qui doit gouverner leurs relations les uns les autres. Je ne pense pas que l'on puisse être aussi clair et ce n'est vraiment pas la peine de créer des amalgames sur ce plan.

Il n'y a rien à expliquer, tout est clair. A travers son vocabulaire ingénieux et ses édits abolissant l’esclavage, le Qur’an offre tout simplement un statut nouveau et ennoblissant aux esclaves et aux servants, qui, historiquement, se voyaient reléguer au plus bas niveau de la hiérarchie sociale.

L’auteur Muhammad Yunus disait qu'en somme : les répliques répétées du Qur’an en faveur de la libération des esclaves, ses injonctions claires à en prendre soin, à les libérer et à les épouser, son vocabulaire ennoblissant à l’égard des esclaves, des servantes et des captifs, ainsi que l’absence de distinction entre esclaves et hommes libres dans tout son droit social et civil, prouvent amplement que le Qur’an avait pour but de déraciner l’esclavage.

Autre interprétation n'est que sornette.

Le Qur’an avait introduit des injonctions contre l’esclavage et ses réformes sociales et morales ont donné des directives claires dans le sens de la libération des humains, et donc l’idéal coranique c'est l'avancée vers une société sans esclaves. La concrétisation de cela dans la société dépendra par la suite de la volonté humaine. On saura a chaque fois comment le sens de la liberté a pénétré dans l’âme humaine. Ensuite, ce sera encore utile si jamais ce vice venait de réapparaître dans les temps futurs en cas de délaissement. Je suppose, que cette méthodique devient donc en elle-même et en soi une véritable conduite a suivre faisant partie de la révélation d'Allah le tout Puissant et le Sage. En fait cette Sagesse divine ne peut échapper a personne de notre temps.

La seule exception c'est son abolition par l’Islam. Gloire aux musulmans qui ont largement dit leur horreur de l'esclavage, ils l'ont même aboli, Ce fut un grand pas pour l’Humanité, le monde musulman est la première civilisation à se questionner et à débattre sur la possibilité du droit des hommes à asservir une population.

L’esclavage était naturel jusqu’alors, les grecs, les romains, les byzantins, les asiatiques, les africains, les aztèques, etc, ne se posaient pas la question de savoir si la population vaincue avait des droits ou pas, elle était humiliée et souvent réduite en esclavage. !

Demandez donc aux esclavagistes actuels d'en faire autant avec l’esclavagisme moderne!

Chaque peuple a ses ombres et ses lumières. Sans alarmisme aucun IL ne s'agit pas de faire un concours de victimisation Toutes ces jérémiades à la mode ont en fait des propos subjacents de propagande qui d’ailleurs peuvent servir à tout le monde, c’est qu’il y a une compagne contre les Arabes pour les montrer comme les esclavagistes les plus monstrueux du temps. Beaucoup de marchands d’esclave sont juif, les noms à consonance arabe ne doit pas faire oublier sur leur confession. Cet aspect est occulté pour ne parler que des arabes.

Quant à la castration, il faut précisé, elle reste dénoncée, cependant elle avait été appliquée particulièrement pour l’homme blanc ou noir charger du harem et jamais généralisée à toute une race, contrairement à ce que raconte la propagande que les médias et des pseudo intellectuels afin de dédouaner une vérité historique ou le peuple noir s’est vu refusé l’accès à l’humanité au prétexte qu’il a la peau noir, dans le monde arabe, des noirs ont eu accès à des postes de gouvernement comme les juifs. Autant il existe encore de tribalisme et de clanisme autant la séparation entre gens en fonction de la couleur n’existe pas, s’il y a de racisme contre le noir il est particulièrement marginal, la religion et l’appartenance à un groupe sont les plus déterminant et non la couleur de la peau.

On devrait sûrement se pencher sur le mystère du quasi inexistence des populations noires dans les pays arabes malgré l’arrivée massive des esclaves noirs. Je suis sûr que la castration systématique ne suffit pas à tout expliquer. Car, si les esclaves hommes n’ont pas pu donner de descendance, les jeunes filles et les femmes esclaves ont eu une activité sexuelle, notamment dans les harems où elles ont pu donner des enfants à leurs « maîtres » arabes. On ne peut encore accabler les Arabes en imaginant qu’ils ont pu éliminer leurs propres enfants qui naissaient dans les harems ou, plus généralement, de leurs maîtresses noires, que devenaient les enfants des femmes esclaves.

Les détracteurs de l’Islam veulent à tout prix, maintenir la confusion dans l’esprit des gens en établissant un lien direct entre l’antisémitisme, d’un côté, et de l’autre, leur propre propagande anti-arabe et anti-musulman inconditionnelle et obsessionnelle. Rien n’a changé dans la dialectique occidentale, on désigne le coupable, l’Islam et le Qur’ran, et c’est lancé, il suffit de couper la réalité, de tailler dans les faits, de réduire les raisons historiques, de diaboliser le coupable désigné, ...

Conclusion le monde Arabo-Musulman avait pratiqué la traite et esclavage à leur manière, et ils ont aussi pendant longtemps oeuvrée pour y mettre un terme. Loin de tout manichéisme sans avoir peur du jugement qu’on pouvait porter sur leurs affirmations, en affrontant les certitudes venues d’ailleurs et, en réfutant les mensonges sur des réalités qu’ils connaissaient.

Par ailleurs, ceux qui jouent avec ce genre de thèse risquent de la voir se retourner contre eux, beaucoup de marchands d’esclave sont juif, les noms à consonance arabe ne doit pas faire oublier sur leur confession. Cet aspect est occulté pour ne parler que des arabes.


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