L'ES Tunis garde ses chances intactes

La seconde demi-finale qui a opposé dimanche soir au Caire Al-Ahly d'Egypte à l'ES Tunis a tenu ses promesses. Cette fois, les Egyptiens ont été au rendez-vous et ont justifié leur statut de prétendants à la couronne, en remportant cette première manche à domicile (2-1) en se rachetant après leur parcours mi-figue, mi-raisin lors de la phase de poules, en se contentant de la seconde place dans le groupe B derrière la JSK. Quoi qu'il en soit, dimanche soir, les Egyptiens ont réalisé l'essentiel et n'avaient certainement pas besoin de la «baraka» de l'arbitre libyen, Adel Raï, qui a accordé un but de la main à Mohamed Fadhel (37'). Néanmoins, il faut avouer que les gars d'Al-Ahly, soutenus par leurs supporters, ont fait preuve d'une bonne organisation. Cet avantage dans le monopole de la balle était aussi bien la conséquence d'un meilleur quadrillage du terrain. A la 67', l'arrière droit d'Al-Ahly, Ahmed Fethi, a inscrit le deuxième but d'une forte frappe à la limite de la surface de réparation, alors que l'ES Tunis est parvenu à réduire le score à 73' grâce à l'attaquant Oussama Edrradji qui profita d'une erreur du gardien Cherif Ikrami pour redonner de l'espoir à son équipe lors du match retour, prévu dans 15 jours à Tunis, d'autant plus que le but inscrit à l'extérieur a une importance capitale. Cette hypothèse est plausible, mais il faut reconnaîtra tout de même que les gars de Fawzi Benzerti doivent s'améliorer dans le domaine du placement, notamment en défense où il y a eu des flottements. Si l'on tient compte des conditions favorables (terrain et public) lors du match retour au stade Rades, l'EST a de fortes chances d'arracher son billet pour la finale. Si sur le terrain, le fair-play était total, ce n'était pas le cas dans les tribunes où de violents heurts ont éclaté entre les supporters tunisiens et les forces de l'ordre.