« L'érythrée est favorite pour remporter le GTAC 2015 »

« Il sera très difficile de détrôner les Erythréens. Ils ont l'avantage d'être des grimpeurs et d'avoir les courses de côte dans la seconde moitié du GTAC. Ils ont, d'ailleurs, démontré toute leur classe lors du GTAC 2014 avec notamment Amanuel Egerzeigzaarkhar qui s'est illustré lors du tour de Blida. Globalement, on s'attend à une baisse de niveau par rapport à l'année dernière, vu que plusieurs équipes ne se sont pas déplacées avec leurs meilleurs coureurs », a déclaré l'un des conseillers de la Fédération algérienne de cyclisme. Devenu la course la plus grande du monde, le GTAC 2015 sera une occasion pour faire la meilleure des promotions de l'Algérie et pour que les équipes continentales algériennes décrochent des points pour leur qualification au championnat du monde et aux jeux Olympiques de 2016. « Ce ne sera pas une sinécure. Il faut s'attendre à une rude concurrence de la part des Européens aussi. Je souhaite que Azedine Laâgab arrive à gagner au moins une étape. A mon avis, l'athlète du GSP a assez d'expérience pour se surpasser. Je souhaite également que les équipes de la Sovac, Cevital et Ooredoo améliorent leur classement. Même si j'ai quitté mon poste de directeur sportif de Sovac, je reste au service du cyclisme algérien en soutenant tous les coureurs algériens », souligne-t-il. Le vainqueur d'un critérium gagnera 40 points alors que 20 points seront arrachés par le gagnant d'une étape, selon notre interlocuteur. « Nos athlètes ont besoin de plusieurs courses pour avoir du rythme », indique-t-il. Avec 22 étapes sur un parcours de 3.500 km, le GTAC 2015 sera marqué par la participation de 59 équipes représentant 40 nations. Cependant, nous allons vers le forfait du Maroc, suite à l'invitation de l'équipe de la République arabe sahraouie démocratique. « Alors que le Maroc s'est engagé à prendre part à la course, jusqu'à présent, sa délégation n'es pas encore arrivée. Je sais que les Marocains n'ont pas accepté la participation des coureurs sahraouis. C'est leur affaire. La participation de la République du Sahara occidental est avant tout un droit », conclut-il.