Algérie

«L'ère des quotas est révolue»


Les élections législatives d'aujourd'hui seront «intègres» et «transparentes». Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, l'assure et l'assume. Une réussite à laquelle il tient, coûte que coûte, tant ces élections constituent la seconde étape de sa feuille de route après le référendum du 1er novembre ayant porté sur le projet d'amendement de la Constitution. Lors d'une visite, effectuée jeudi, au siège de l'Autorité nationale indépendante des élections (Anie), à l'invitation de son président, Mohamed Charfi, le chef de l'Etat a affirmé que «le 12 juin, le citoyen sera souverain dans le choix de ses représentants à la prochaine Assemblée populaire nationale», réitérant ainsi son engagement quant à la régularité et à la transparence de ce scrutin que manqueront les partis de la mouvance démocratique. ««Quel que soit le taux de participation aux élections, nous exigeons qu'elles soient intègres, transparentes et fassent ressortir celui qui mérite la confiance du peuple», avait déclaré le président Tebboune lors d'une rencontre périodique avec des responsables de médias nationaux, formulant le voeu de voir un taux de participation «élevé», variant entre «les 40 et 50%, à l'image des taux réalisés à l'échelle mondiale. Aussi, a-t-il invité le peuple algérien à «prendre conscience» du projet d'édification d'une «Algérie nouvelle dont le peuple est le socle de par ses choix». Pour Abdelmadjid Tebboune, seule l'«urne» décidera. «Les urnes trancheront et conforteront le choix du peuple», a affirmé le président de la République rappelant que «l'ère des quotas est révolue, maintenant que les lois régissant le processus électoral sont respectées, conformément à la Constitution et à la nouvelle loi organique sur les élections, et ce pour asseoir une nouvelle ère en Algérie conformément aux engagements». Sur place, le chef de l'Etat a donné des directives à l'effet de «veiller à la protection des voix des Algériens, et opérer la rupture avec les anciennes pratiques, de nature à entamer la confiance du citoyen en ses institutions». Sur sa lancée, Abdelmadjid Tebboune a révélé que cette échéance «offre, pour la première fois, l'opportunité aux jeunes et aux candidats aux finances limitées, de représenter le peuple» notamment après que «le processus électoral a été mis à l'abri de l'argent, sale ou pas, ce qui garantit une véritable représentation du citoyen». Quant aux appréhensions au sujet de la fraude exprimées par certaines parties, le président de la République avait indiqué que «tout le monde est sur le même pied d'égalité et que l'ère des quotas est révolue». «Nous voulons une réelle représentation de la scène politique», avait-t-il ajouté lors de la même rencontre périodique, avant de noter que la composante de la future Assemblée populaire nationale sera à «la mesure de la scène politique», réfutant toute volonté d'intervention de sa part à ce sujet. «Si nous voulions une Assemblée sur mesure, nous aurions misé sur un parti donné», avait-il affirmé à ce sujet. S'adressant, jeudi, aux responsables de la salle des opérations de l'Autorité, le premier magistrat du pays dira: «Vous êtes les garants de la confiance que placera le citoyen en ses institutions à l'avenir». Selon Abdelmadjid Tebboune, les élections législatives d'aujourd'hui ne sont que « la première étape du renouvellement de l'Institution législative», qui «sera suivi des élections des Assemblées communales et de wilaya, des instances très proches du citoyen». La convocation du corps électoral devrait intervenir en septembre prochain» a révélé, dans un entretien au journal Horizons, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement.
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