Algérie

"L'ère des pétitions est révolue"



img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P180422-18.jpg" alt=""L'ère des pétitions est révolue"" /Le secrétaire général, qui s'exprimait lors d'une rencontre qu'il a tenue hier à Djelfa avec les élus de la région, ne s'est pas trop attardé sur le sujet.
Il est imperturbable. Le vent de la contestation qui souffle sur le FLN est loin de tourmenter son secrétaire général. Djamel Ould Abbès a réagi à la campagne de déstabilisation menée contre lui.
«L'ère de la collecte des signatures est révolue», a déclaré l'homme fort du parti en guise de représailles. Le secrétaire général, qui s'exprimait lors d'une rencontre qu'il a tenue hier à Djelfa avec les élus de la région, ne s'est pas trop attardé sur le sujet. «Celui qui a mal à la tête, procède à la collecte des signatures», a-t-il encore affirmé, une manière de rappeler les différentes pétitions lancées auparavant. Sachant que tout changement interviendra du pouvoir, le secrétaire général affirme que cette campagne n'aura aucun impact sur le parti. «Tant que le président va bien, le parti se porte bien», a-t-il martelé. Une déclaration lourde de sens. Autrement dit, tant le secrétaire général jouit de la confiance du président du parti, il n'y a rien à craindre. Aux yeux de Ould Abbès, les agitations de certains militants et cadres n'ont aucun poids pour renverser les choses. Des cadres et membres du comité central tentent de se mobiliser pour la tenue d'une session ordinaire du comité central dans les plus brefs délais. Devant les reports répétitifs du comité central, les membres de cette instance tentent de faire du forcing sur le secrétaire général pour tenir cette réunion dans les délais les plus proches.
«Le secrétaire général tente de trouver des justifications pour ne pas réunir le comité central par crainte d'être renversé», a confié un membre du comité central en avançant le fait que plus de 150 membres veulent son départ de la direction. Les membres de cette instance menacent même de saisir le ministère de l'Intérieur si le secrétaire général refuse de tenir une session du comité central dans l'immédiat. Pour eux, il n'y a aucun motif pour ne pas tenir cette réunion. «Nous sommes en retard de huit mois par rapport aux délais fixés par le règlement intérieur du parti», avance notre source. Devant cette contestation, le patron du parti semble avoir revu ses calculs. La réunion du comité central, reportée jusqu'à octobre prochain, sera rapprochée. Selon un membre du bureau politique, une proposition pour la tenue d'une réunion du comité central le 30 juin prochain a été retenue lors d'une réunion du bureau politique du parti jeudi dernier. Au menu: la présentation du bilan du président Bouteflika depuis 1999 jusqu'à nos jours. Sur ce sujet, Ould Abbès a affirmé hier à partir de Djelfa que la commission nationale chargée d'élaborer le recueil sur le bilan des quatre mandats va achever son travail dans quatre semaines. Ce qui confirme la thèse de la tenue du comité central le 30 juin prochain. Ould Abbès est revenu largement sur les réalisations du président en matière d'infrastructures et de logements. Il a cité à titre d'exemple que 4 millions de logement ont été octroyés soit 20 millions d'Algériens ont bénéficié d'un logement. «Aucun pays au monde n'a octroyé autant de logements», a-t-il précisé. avant de renchérir: «Ceux qui demandent où sont passés les 1000 milliards de dollars, nous leur dirons que tout est inscrit au niveau du ministère des Finances.» Le secrétaire général a même défendu son bilan en précisant que la direction du parti est en contact direct avec la base. «La presse a suivi les sorties de la direction sur le terrain», a-t-il tenu à rappeler en vue de démontrer qu'il n'y a pas de problème au sein du parti. «Le contact entre la direction et la base est le secret du résultat enregistré par le FLN en l'espace de six mois», a-t-il indiqué en avançant que le parti détient 750 communes.


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