Algérie

L'ère d'une «révolution» de considérations !



De par le monde, le penalty fait partie des décisions arbitrales les plus importantes et influentes, d'où ses conséquences controversées dans la sphère de la balle ronde et, dans beaucoup de cas, c'est en direction des arbitres qu'est adressée la fronde. Même si les arbitres n'ont à prononcer cette «peine capitale» ou non, qu'en un dixième de seconde, il leur faudra toujours une réflexion profonde et particulièrement féconde. D'énormes progrès ont été enregistrés dans le domaine du jeu en termes de rapidité et de percussion, lesquelles avancées ont conduit le législateur en mettant en branle tout l'arsenal réglementaire pratique d'application par des actions d'instruction à exiger l'amélioration continue de l'effort d'analyse et d'appréciation des arbitres qui sont les éléments de base de toute évolution, avec leur capacité de maîtrise, de concentration et de dissertation.C'est à ce titre qu'est intervenue l'évolution ou plutôt cette grande révolution des considérations. Car, pour accorder un penalty, l'ancienne logique de raisonnement reposait sur des conditions qui devaient être réunies au même moment. Elles étaient ainsi chronologiquement énumérées : il faut que le ballon soit en jeu, qu'une des «9» fautes graves de la loi 12 (fautes et incorrections) soit commise par un défenseur dans sa surface de réparation sur un attaquant adverse.
Les arbitres se devaient de se conformer à la règle d'or qui reposait sur le sens du jeu et de l'intention. Il n'est pas sans rappeler que l'IFAB et la FIFA ont revu à la hausse les fautes graves du fait qu'elles étaient 9 avant de passer à 10 (en ajoutant le crachat) pour arriver à 11 (en incluant l'obstruction avec contact) dans les «Lois du jeu» révisées annuellement dans leurs publications. En résumé, pour la faute de main, la direction du ballon vers la main ou c'est la main qui va vers le cuir, ainsi que la distance et la direction de celui-ci vers les buts, doivent être prises en considération.
A rappeler que seule la faute de main sur les 11 fautes graves où est évoquée l'intention. Pour le tacle, la considération tourne autour de la partie avec laquelle l'adversaire est touché ainsi que de la manière de le contrer avec concentration sur l'objectif de l'intervention. La semelle, le genou ou tout autre membre du corps du défenseur ont leur importance pour faire la différence sur la balance de la sentence. L'imprudence (sans carton), la mégarde (carton jaune) et la violence (carton rouge) sont les attitudes distinctes de celui qui exécute une intervention pour s'approprier le ballon de l'adversaire sur lesquelles l'arbitre doit prononcer ses décisions techniques et sanctions disciplinaires.


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