L'équipe nationale et la CAN

Après avoir passé le cap du Sénégal, les témouchentois ont rêvé du trophée Africain. A la fin de ce match, ils ont fêté dans les rues en signe de préparation à la grandiose victoire lors de la finale. Contre leur gré, le destin a basculé de l'autre coté.Ainsi ces citoyens, tous âges et genres confondus, qu'ils soient connaisseurs du football ou non, n'ont pas encore digéré l'amère élimination des guerriers du désert de la coupe d'Afrique des nations 2015 en Guinée Equatoriale. Depuis, ils ne cessent de commenter. Ils ont été surpris du résultat final (1-3) en temps réglementaire devant une équipe de Côte d'Ivoire qui n'a point été un grand favori durant tout le premier tour éliminatoire.«Jusqu'à maintenant nous n'avons pas encore digéré cette défaite par ce lourd score. Nos joueurs ont dominé à 60 % le jeu malheureusement certaines erreurs défensives et le manque d'efficacité des attaquants dans le camp adverse. En somme, ils ont bien joué dans les trois derniers matchs malgré les conditions climatiques défavorables. Faut-il croire au grigri d'autrefois ' Le football africain est plein de surprises», ont répété à l'unanimité des personnes interrogées à Aïn Témouchent.Bref, ils ont tourné leurs yeux vers la CAN 2017 en souhaitant qu'elle se joue en Algérie. A l'unanimité, ils ont plaidé pour que le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, maintienne le coach national Gourcuff Christian à son poste eu égard à la stabilité et la cohésion car beaucoup de travail est nécessaire pour la sélection nationale. Certes, c'est le moment de se solidariser avec cette équipe formée de jeunes ayant du talent et des qualités qui leur permettront de réaliser beaucoup de défis, estiment ces fervents supporters de l'équipe nationale.