L'équilibre énergétique

La Sonelgaz enregistre un grand déficit qui était évalué en 2010 à presque 40 milliards de dinars. Ce déficit en termes de flux financiers selon les déclarations des responsables de la Sonelgaz est engendré par un déséquilibre entre les recettes et les investissements. Certes, la situation n'est pas dramatique, mais appelle les responsables à fournir plus d'efforts pour recouvrer les créances qui se chiffrent à des milliards de centimes notamment détenues par les entreprises et les administrations publiques. Pour ce qui est des investissements, l'Etat doit manifestement s'engager à financer des projets à long terme tout en recherchant d'autres moyens de financement que ceux qui relèvent du soutien de l'Etat afin d'éviter le déséquilibre budgétaire entre investissements et revenus. En 2010 la Sonelgaz a investi pour 240 milliards de dinars alors que les revenus étaient de seulement 160 milliards de dinars ce qui explique le déficit budgétaire de l'entreprise. Néanmoins, à la faveur du pouvoir d'achat qui reste en deçà, aucune hausse des prix de l'électricité n'est intervenue dans l'immédiat avec la conjoncture actuelle où l'Etat est engagée pour une politique sociale afin de ne pas léser le consommateur déjà en difficulté avec la cherté de la vie où la pomme de terre à titre d'exemple a atteint la barre des 140 Da. Mais rien ne pourrait garantir à ce pauvre citoyen le désengagement de l'Etat à moyen terme pour une augmentation des charges électriques, ce qui pénaliserait sans doute le consommateur. Pour ce qui est des investissements, ils sont indispensables pour éviter tout déficit en énergie électrique qui a posé des problèmes notamment dans les régions du Sud et du Sud Est du pays. Le seul moyen c'est de recourir à de nouvelles centrales électriques pour donner à chaque région sa dépendance. Quant au devenir du pays en matière d'exportation énergétique, il doit passer par l'exploitation de l'énergie solaire.