L'épicentre se situe à 19 km au large de Bologhine

L'épicentre du séisme se situe en mer, à 19 km au large de Bologhine, un quartier nord d'Alger, selon le Centre algérien de recherches en astrophysique et géophysique (Craag), qui a également déjà recensé une vingtaine de répliques dont la plus importante était de 4,6 sur l'échelle ouverte de Richter. La violente secousse a été ressentie jusque dans les wilayas de Tizi Ouzou, Bouira et Béjaïa éloignées de centaines de kilomètres du lieu du séisme. Le dernier séisme de 3,8 sur l'échelle de Richter a eu lieu au sud-est de la wilaya de Chlef. Sur les dix derniers séismes enregistrés par le Craag, le plus important, avant celui d'hier, a eu lieu le 22 mai dernier à Mostaganem (ouest) avec une magnitude de 5,2 sur l'échelle de Richter. Le tremblement de terre le plus meurtrier de ces dix dernières années a été celui de Boumerdès, le 21 mai 2003, d'une magnitude de 6,8 sur l'échelle de Richter faisant 2633 morts. Avant il y a eu les deux tremblements de terre d'El-Asnam qui deviendra Chlef par la suite. Le premier tremblement de terre de 6,7 degrés a eu lieu le 9 septembre 1954 faisant 1243 morts. Alors que le second d'une magnitude de 7.6, a eu lieu le 10 octobre 1980. Il a fait 3500 morts. Situé à proximité de l'interface des plaques, eurasienne et africaine, le nord de l'Algérie est une zone de forte sismicité. La sismicité, négligeable au Sud, s'accroît à mesure que l'on monte vers le Nord où elle est élevée. Plus loin dans l'histoire, il est à rappeler qu'Alger a été totalement détruite par un séisme le 3 janvier 1365. Le séisme d'hier, qui fort heureusement n'a pas été dévastateur, relance le débat sur le vieux bâti algérois, qui menace en tout temps de s'effondrer. Alger risque de disparaître...!