Algérie

«L'épargne des ménages a atteint 2 000 milliards de DA à fin 2011»



«L'épargne des ménages a atteint 2 000 milliards de DA à fin 2011»
L'épargne des ménages en Algérie a atteint 2 000 milliards de DA (27 milliards de dollars) à fin 2011 dont 40%, soit 800 milliards de DA ont été placés auprès de la Cnep, a indiqué, jeudi à Alger, le ministre des Finances, Karim Djoudi.
«L'épargne des particuliers enregistre ainsi une croissance importante», a-t-il souligné sans préciser le taux de cette croissance. La part de marché de la Cnep-banque en matière d'épargne, «montre que l'Algérien, face à la faiblesse des rendements à court terme, préfère s'investir sur les moyen et long termes en acquérant un logement». Selon le ministre, la «réussite» de l'entrée en bourse d'Alliance Assurance (privé) ainsi que le succès des emprunts obligataires lancés entre 2004 et 2009 témoignent également de l'intérêt qu'accordent les Algériens pour le placement de leur argent en titres financiers, en dépit de la faiblesse de l'offre du marché financier. Ajoutant que la filialisation du secteur des assurances, à travers la séparation, depuis juillet 2011, des compagnies d'assurance de personnes et d'assurances de dommages, et l'adaptation envisagée des assurances «Vie» et «Retraite» avec les besoins des épargnants, devraient, d'autre part, relancer davantage l'épargne des ménages. Répondant à une autre question relative à l'impact de la crise financière internationale sur l'Algérie, M. Djoudi n'a pas écarté d'éventuelles répercussions de la hausse des prix sur les marchés pétroliers mondiaux sur les recettes en devises et la fiscalité pétrolière du pays. Les prix du pétrole restent actuellement supérieurs à 100 dollars et à 107 dollars pour ce qui est du brent, a tout de même rassuré M. Djoudi, précisant que les prix du pétrole algérien dans les contrats à terme pour la période février-mai 2012 sont supérieurs à 105 dollars. Plus rassurant, il a rappelé les mesures prises par l'Algérie pour faire face aux chocs financiers externes. Il s'agit notamment de la création du fonds de régulation des recettes, du remboursement anticipé de la dette extérieure et la consolidation des réserves de change. Grâce au remboursement anticipé, la dette publique de l'Algérie a été réduite à 450 millions de dollars, soit 0,5% du PIB alors que la dette intérieure publique avoisine actuellement les 1 200 milliards de DA (16,2 milliards de dollars) soit 7% seulement du PIB. En revanche, il a souligné que la réponse structurelle à ces chocs devrait passer par l'amélioration de la compétitivité des entreprises algériennes et la diversification des sources de financement de l'économie. Répondant à une autre question du sénateur Hadd Messaoud Ammar, qui a appelé à «débloquer les opérations de cession de gré à gré des biens immobiliers de l'Etat», M. Djoudi a fait savoir que les dossiers ayant fait l'objet d'autorisations de cession et dont les montants ont été entièrement payés avant le 1er septembre 2008 «seront bientôt réglés». Ces opérations avaient été suspendues en 2008 conformément à l'article 11 de l'ordonnance 04-08 relative à la cession des terres relevant du domaine privé de l'Etat et destinées à la réalisation de projets.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)