Algérie

L'ENTRPRISE AU C'UR DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL.



Le Forum des chefs d'entreprises a souhaité opérer une halte 'pour jeter un regard rétrospectif lucide sur nos réussites et sur nos échecs, et réfléchir à la voie la plus sûre pour poursuivre avec succès le développement de notre pays sans risquer de rééditer nos erreurs passées". Dans cet esprit, les participants au symposium qui s'est tenu récemment à El-Aurassi organisé par le Forum sur la thématique 'Comment ériger une économie moins dépendante des hydrocarbures", avaient suggéré l'approfondissement des réformes, la restructuration de l'économie nationale ainsi que la refonte du mode de croissance en réunissant les conditions d'expansion du secteur privé. Il s'agissait pour ces derniers de réhabiliter l'entreprise, notamment privée, dans son rôle de locomotive du développement économique et dans son aptitude à créer des richesses. Dans l'établissement du volet négatif du bilan des politiques économiques menées par les pouvoirs successifs de l'indépendance à ce jour, les experts avaient fustigé 'le retour nostalgique des pouvoirs publics aux politiques du passé". Dans ce contexte, ils avaient mis en exergue la discrimination par les décideurs, entre entreprise publique et entreprise privée. Cette dernière, selon eux, est marginalisée au profit du secteur public marchand industriel. Celui-ci a bénéficié en 2010 et 2011, de six milliards de dollars pour sa réhabilitation sur une période de cinq ans. Et de prononcer une sentence : 'L'expérience passée a montré l'inefficacité de cette politique qui a échoué dans les années 1970", ne constitue en rien une solution aux problèmes auxquels nous sommes confrontés. L'approche idéologique de part et d'autre, couplée au manque de concertation et de dialogue avec l'ensemble des acteurs économiques et sociaux, a contribué aux blocages et à l'impasse dans laquelle se trouve notre économie en dépit des potentialités considérables qu'elle recèle, qui, mieux exploitées, auraient permis à l'Algérie de se hisser aisément au niveau des pays émergeants à l'instar du Bric. Il est vrai qu'il faut absolument libérer l'entreprise privée, améliorer le climat des affaires, question à laquelle les pouvoirs publics ont répondu favorablement lors de la dernière tripartite. Mais s'il apparaît impérieux aujourd'hui de développer le tissu des PME et PMI, en les stimulant à travers des mécanismes incitatifs. les lignes ne semblent pas bouger, tant il n'est pas aisé de se passer des privilèges de la rente.
A. H




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